L’examen radiologique
Introduction :
La radiographie est l’examen complémentaire principal pour
l’odontologie. Sa prescription est pluriquotidienne (95 % environ des examens
complémentaires prescrits). Elle utilise les rayons X qui donnent le meilleur
rapport qualité/prix. La radiographie est un
Examen anatomique qui permet de connaître l’anatomie propre de
chaque individu. On distingue deux types d’examens radiologiques :
o la radiologie bidimensionnelle, la plus ancienne et
encore la plus utilisée, qui est la projection d’un volume sur un plan, type
radiographie rétro alvéolaire, orthopantomographie ;
o la radiologie tridimensionnelle, qui provient de
l’acquisition de coupes scanner X (chaque coupe est une image bidimensionnelle)
et à partir desquelles peut être réalisée une reconstruction tridimensionnelle.
Cette technique existe depuis une dizaine d’années environ.
La radiographie rétro alvéolaire donne une image très fine
et très précise de la dent, du parodonte et du périapex. Cette vue est limitée
dans l’espace anatomique des maxillaires. Cette incidence est indispensable
pour des soins endodontiques, la détection des lésions
Carieuses, les lésions parodontales…
L’orthopantomographie
est beaucoup moins précise que la radiographie rétro alvéolaire, mais elle
donne une vue sur l’ensemble des maxillaires. Elle est l’examen indispensable
pour la détection précoce des dents incluses ou enclavées, des kystes et
tumeurs bénignes des maxillaires, pour apprécier des variations anatomiques
spécifiques telles que les rapports entre le sinus, le canal mandibulaire et
les racines dentaires… Le rôle préventif de cette incidence devrait être
systématique chez l’enfant à partir de 6 ans, ce qui permettrait de détecter de
nombreuses pathologies d’évolution des germes dentaires. Chez l’adulte, elle
devrait être systématique tous les 4 ou 5 ans afin de détecter les pathologies
silencieuses sans attendre leur évolution et les interventions parfois
mutilantes qui s’ensuivent.
Lorsque
les renseignements apportés par l’orthopantomographie se révèlent insuffisants,
surtout pour des rapports complexes entre différents éléments anatomiques ou
pathologiques, le scanner X apporte la troisième dimension qui fait défaut sur
les clichés provenant de la projection d’un volume sur un plan.
1/ Définition :
Les examens radiologiques permettent de voir à
l'intérieur de votre corps ce qui peut être anormal sans avoir à opérer pour y
regarder.
Sous contrôle radiologique, le radiologue peut aussi
effectuer des traitements ou faire des prélèvements à l'aide d'aiguilles ou de
sondes, avec une simple anesthésie locale.
La radiologie est une science médicale jeune. Elle
s'est développée lors du XXème siècle et a beaucoup contribué à améliorer votre
confort.
1895. Découverte des propriétés des rayons X par
Roentgen. Les rayons X permettent de voir uniquement l'os, le poumon et les
produits de contraste artificiels.
1955. Mise au point de la visualisation du corps
humain en coupes par utilisation des ultrasons (échographie) par Donald. Les
ultrasons traversent toutes les matières à l'exception de l'os et de l'air
contenu dans le corps.
1972. Mise au point de la visualisation du corps
humain en coupes grâce aux rayons X et à l'ordinateur (scanner X) par
Hounsfield.
1973. Mise au point de la visualisation du corps
humain grâce aux champs magnétiques, aux ondes radios et à l'ordinateur (IRM)
par Lauterbourg et Damadian.
2/ Les différentes techniques radiologiques :
v
La radioscopie :
La radioscopie conventionnelle est actuellement abandonnée du fait de l'irradiation importante qu'elle entraîne. Elle utilise un
écran fluorescent s'éclairant sous l'effet des rayons X. L'éclairement de
l'écran est trop faible pour que la radioscopie
puisse être pratiquée autrement que dans l'obscurité. Une adaptation à
l'obscurité d'au moins dix minutes est indispensable.
La radiophotographie consiste à photographier à l'aide d'un appareil de photographie classique l'image de l'écran de radioscopie
conventionnelle. Cette technique est
habituellement utilisée pour le dépistage des affections pulmonaires (sur des
clichés mesurant le plus souvent 10x10
cm).
La radioscopie télévisée. -
L'image radioscopique est obtenue avec environ un dixième de la dose de rayons X qui serait nécessaire dans des
conditions identiques pour obtenir une radioscopie conventionnelle.
L'image du récepteur de télévision peut être observée en plein jour et cette
facilité d'utilisation risque d'entraîner
une durée d'utilisation exagérée.
La radioscopie permet une étude dynamique mais a
l'inconvénient de ne laisser aucun
document (sauf enregistrement avec magnétoscope ou en radiocinéma).
D’autre part, la radioscopie permet le repérage d'aiguilles, de cathéters, ou de guides opaques lors de certaines investigations radiologiques.
a) Foyer F ponctuel : il n'existe pas de flou géométrique, l'agrandissement de
l'.mage A' B' de l'objet AB dépend du rapport entre la distance
foyer-film DFF et la distance objet-film DOF.
Ainsi l'agrandissement est maximum lorsque le
faisceau est divergent (tube proche du film) et l'objet loin du film. ,
,
b) Un objet
situé au milieu de la DFF a une image entourée d'une pénombre égale à la (aille du
foyer. (La DFF habituelle est de 1 m, les foyers usuels sont de 0,5 à 2 mm).
v La radiographie standard utilise :
- des films sans écran, pour les zones de faible épaisseur facilement immobilisables (main, pied) ;
- des cassettes pour les zones plus épaisses, comme les membres ;
- pour les autres explorations, des cassettes et une grille anti diffusante.
v Les examens avec produit de contraste. - II est
souvent souhaitable de faire varier le
contraste de certains organes examinés.
Il s'agit parfois d'un contraste naturel : par exemple, cliché du thorax en inspiration et expiration.
L'air est un bon
produit de contraste (insufflation colique, gastrique, arthrographie gazeuse, etc.).
v Les opacifiants :
- Les
premiers à être utilisés étaient des poudres
inertes de bismuth, puis de baryum et
réservés aux explorations digestives ;
- les produits
iodés hydrosolubles sont utilisés : soit par injection
dans une cavité ou un vaisseau (angiographies, bronchographies,
etc.), ou éliminés sélectivement par un organe (urographie intraveineuse,
cholangiographie) ;
- les composés huileux (lipiodol) sont principalement utilisés pour
les lymphographies, le bilan des hépatocarcinomes et comme vecteur dans les
chimio-embolisation.
v
Les appareils
radiologiques :
Les tables d'examen courantes
sont composées d'un plateau horizontal dans lequel
il est possible d'introduire une cassette au contact d'une grille
antidiffusante (Potter). Le tube à rayons X est placé face à la cassette.
Les tables télécommandées avec amplificateur de luminance et télévision permettent
de réaliser tous les examens avec repérage radioscopique, en particulier les examens digestifs ; lorsque le
radiologiste peut se placer à quelque distance de la table, il est protégé du
rayonnement par une protection plombée.
1es tomographes : en
provoquant un déplacement simultané et en sens inverse du tube radiographique et de la cassette contenant le film radiographique, les images des structures se trouvant dans le plan
de l'axe de déplacement seront nettes, car ces images sont immobiles sur le
film.
Les structures situées en avant et en arrière de ce plan seront floues, car leurs projection sur la cassette vont se déplacer
plus vite ou plus lentement que la cassette
elle-même (fig. 1-5).
L’angle de déplacement et la vitesse de balayage déterminent l'épaisseur de la coupe.
Les images des structures situées en dehors de ce plan de coupe sont à l’origine des traînées de balayage. La
forme de ces images dépend du déplacement. Celui-ci est habituellement linéaire.
Pour étudier les rochers, un balayage « complexe
» est utilisé (spirale ou en trèfle), qui
fait pratiquement disparaître les images
de traînées.
«Un cliché panoramique peut être obtenu par un déplacement du tube
en arc de cercle, ce procédé est utilisé pour étudier les arcades dentaires qui
sont ainsi étalées sur un seul film.
Le tube se déplace de Tl en T2 et simultanément, la cassette contenant le film se déplace de FI en F2.
Seuls les
points noirs situés dans le
plan de l'axe de rotation restent nets pendant le mouvement : ils sont dans le « plan de la coupe ». L'image d'un point
blanc situé en dehors de ce plan se
déplacera sur le film sur lequel il ne laissera qu'une trace de balayage, ce
flou efface les structures qui ne
sont pas dans le plan de la coupe tomographique.
3/ Les examens
effectués en radiologie médicale :
Divers types d'examens peuvent être effectués dans un service de
radiologie.
II y a d'abord les radiographies simples, telles celles du crâne,
des poumons ou des os, que, pour la plupart, vous connaissez déjà. Pour ces
examens, la région examinée est placée devant une pellicule photographique
(film) très sensible. Des rayons X produits par un appareil traversent la
partie examinée et sensibilisent le film. Une image, la radiographie (souvent
appelée à tort « rayon X ») est ainsi obtenue en développant le film. Les
variations de densité entre l'air, les liquides, les muscles, la graisse, les
os et les autres composants du corps produisent sur le film des images
contrastantes que l'œil expert du médecin radiologiste doit interpréter pour
transmettre à votre médecin ses constatations et son opinion sur votre
problème.
D'autres examens s'effectuent à l'aide de produits de contraste
(sortes de colorants) qui permettent de visualiser des structures du corps qui
ne le seraient pas autrement. Mentionnons le baryum (mélange crémeux et épais)
que l'on introduit dans le tube digestif par la bouche pour une étude de
l'estomac et de l'intestin grêle (petit intestin), ou par lavement pour l'étude
du gros intestin. Mentionnons également les produits à base d'iode que
l'on injecte dans les veines ou artères pour des examens des reins, de la
vésicule biliaire, des vaisseaux sanguins ou de certains autres organes. Ces
produits de contraste à base d'iode peuvent comporter un risque pour certaines
catégories de patients comme ceux qui sont porteurs de maladies du foie ou des
reins. Pour les personnes présentant des problèmes d'allergie à l'iode (exemple
: allergie aux fruits de mer), le risque peut avoir un caractère encore plus
sérieux et c'est pourquoi il faut toujours signaler vos allergies avant
l'examen. Les dispositions nécessaires peuvent alors être prises pour augmenter
la sécurité de l’examen.
D'autres examens font partie de la liste des méthodes diagnostiques.
ü
L'angioradiologie :
En angioradiologie
(artériographie, phlébographie), le médecin radiologiste utilise des substances
de contraste à base d'iode qu'il injecte à l'aide de petits tubes (cathéters)
introduits à l'intérieur des artères ou des veines pour faire l'étude des
vaisseaux sanguins et parfois même pour procéder à des traitements spécifiques.
ü
La mammographie :
La mammographie (examen
radiologique du sein) est un moyen diagnostique important qui permet parfois de
découvrir un cancer avant qu'il ne soit perceptible par d'autres méthodes.
Faite au bon moment, elle peut permettre le diagnostic précoce et la guérison
complète d'une maladie trop fréquente, le cancer du sein.
Les bienfaits qu'une
femme peut retirer de cet examen quand il est indiqué, compensent largement
pour les risques minimes qu'elle peut encourir à cause de l'usage de rayons X.
Des études
scientifiques démontrent les bienfaits indéniables de soumettre les femmes à
des examens de dépistage selon une grille d'âge et des facteurs de risque bien
établis. Votre médecin traitant peut vous renseigner à ce sujet.
ü
La tomodensitométrie :
La tomodensitométrie
est une méthode révolutionnaire d'examen qui associe les qualités techniques
des rayons X à celles de l'ordinateur. Elle permet d'obtenir des images en
coupes ou en tranches à divers niveaux du corps humain. Grâce à cette méthode,
on a considérablement augmenté la capacité d'explorer et de visualiser
l'intérieur du corps humain, ce qui permet de dépister plus précocement
diverses maladies et de mieux évaluer leur réponse aux traitements. II faut
injecter des produits de contraste iodés dans bon nombre de ces examens afin
d'en augmenter la sensibilité et la fiabilité.
ü
L'échographie :
L'échographie est une
méthode d'imagerie constituant une application médicale des ultrasons et de la
technologie du Sonar. II ne s'agit donc pas de rayons X. Les images que L'on
obtient de certaines régions ou parties du corps se font sans rayonnement
ionisant, sans douleur et sans danger.
L'échographie est une
méthode relativement économique et en constant développement qui permet
d'obtenir des informations importantes sur votre état de santé. L'abdomen, le
fœtus, le cœur, le cou, les extrémités, l'œil, les organes génitaux, se prêtent
particulièrement bien à cette technique. Les vaisseaux sanguins (artères et
veines) peuvent être étudiés par l'ultrason graphie Doppler.
ü
La résonance magnétique :
La résonance magnétique
est une méthode nouvelle qui permet d'obtenir des images du corps humain sans
radiation, en se servant d'un instrument qui ressemble à un tomodensitomètre.
Elle consiste à utiliser un champ magnétique très puissant qui, par interaction
avec des ondes de radio, produit des signaux qui sont transformés en images
grâce a l'informatique. Avec les instruments et la technique actuels, aucun
effet biologique nocif n'a été démontré. Comme vous pouvez vous en rendre
compte, il existe des moyens nombreux et divers d'obtenir des images de
l'intérieur de votre corps. Votre médecin et le médecin radiologiste vous
recommanderont le genre d’examen qui convient le mieux pour préciser le
diagnostic de votre état et établir un traitement approprié, le cas échéant.
ü
La radiologie
d'intervention :
Comme autre nouveauté
de la dernière décennie, mentionnons que le médecin radiologiste peut, grâce à
différentes techniques de guidage visuel par rayons X ou par ultrasons, avoir
accès à des abcès pour les drainer ou à des vaisseaux pour arrêter des
hémorragies internes. II peut aussi faire une biopsie des tumeurs avec des
aiguilles fines, prélever des ovules sur des ovaires pour fins de fertilisation
in vitro dans des cas d'infertilité. Un médecin radiologiste qui a développé
une expertise en angiologie (science des artères et des veines) peut aussi
dilater des artères obstruées afin d'améliorer la circulation du sang dans les
membres. Toutes ces techniques, et bien d’autres, regroupées sous le vocable «
radiologie d'intervention », peuvent être une alternative à des approches plus
douloureuses, plus dangereuses ou plus coûteuses qui exigeraient une anesthésie
générale, une chirurgie, une hospitalisation et une convalescence plus ou moins
longue.
L’examen est prescrit
par un médecin et réalisé dans un cabinet de radiologie ou en établissement de
soins (hôpitaux ou cliniques).
Pensez à vous munir de
l’ordonnance de prescription d’examen, de votre carte de Sécurité sociale et de
mutuelle.
4/ Intérêt clinique :
La
radiologie fait partie intégrante de la sémiologie. Elle est un des éléments de
contrôle du diagnostic et du suivi thérapeutique. Pour permettre la
visualisation des différentes structures dentaires, deux types d’images sont à
notre disposition. D’une part l’imagerie argentique, qui reste encore l’élément
de référence. Cette image fixe, mais d’une très grande finesse quant à sa
précision, nous présente un aspect d’ensemble des structures dentaires et péri
dentaires, simplement limitée par le format utilisé. D’autre part, à ses côtés,
on trouve l’imagerie numérique qui tend à se rapprocher de la qualité de la
radiologie conventionnelle. On obtient une image brute sur laquelle on va
pouvoir appliquer une série de traitements d’images qui amèneront à l’œil
humain la région d’intérêt sur laquelle nous recherchons une pathologie ou une
guérison. La dynamique de ces traitements va amener des protocoles adaptés à
chaque symptomatologie.
Les
procédures mises en œuvre sont très rigoureuses et répondent à des protocoles
opératoires stricts pour obtenir des images de qualité et reproductibles. Des
connaissances de radio anatomie sont obligatoires pour pouvoir interpréter les
différents clichés.
Les images numérisées, tout comme les images conventionnelles, ne
sont pas destinées à se substituer au diagnostic. Elles constituent une aide
précieuse dont il faut connaître les avantages et les limites.
5/ Exemples des
examens radiologique :
a- Holter cardiaque :
·
Définition :
Le Holter
est un dispositif de la taille d'un téléphone portable qui permet
l'enregistrement
en continu pendant au minimum 24 heurs de l'activité électrique du cœur, l'électrocardiogramme.
en continu pendant au minimum 24 heurs de l'activité électrique du cœur, l'électrocardiogramme.
·
Indications de l’holter :
§ Le Holter permet de dépister des troubles du rythme cardiaque ou de la
conduction qui surviennent de manière épisodique
§ Il est ainsi possible de reconnaitre une tachycardie (accélération des
battements cardiaques), une bradycardie (ralentissement des
battements cardiaques) et des extrasystoles ( trouble du rythme
cardiaque provoqué par une contraction trop précoce de l'oreillette ou du
ventricule)
§ La fréquence cardiaque maximale et minimale est également calculée.
§ L’holter permet d'évaluer l'efficacité d'un traitement contre les troubles
de la conduction.
§ Le holter peut aussi évaluer la présence d'une ischémie cardiaque, carence en oxygène du muscle
cardiaque révélant une maladie coronarienne comme l'angine de poitrine ou l'infarctus.
·
L'appareil :
ü Le boitier
· Plusieurs électrodes placés et fixées sur le thorax sont reliées à un
boitier.
·
Un bouton permet
d'actionner le boitier en cas d'apparition de douleurs ou d'accélération du rythme cardiaque.
·
Le patient peut ainsi
préciser à quelle heure il a ressenti cette gêne : il la notifie au médecin
lors de son rendez-vous, lui permettant ainsi de repérer immédiatement
l'anomalie pouvant s'est produite sur le tracé.
·
Résultats :
L'électrocardiogramme
ainsi enregistré sur une ou deux journées, est ensuite analysé par le médecin
qui établit, en fonction des anomalies ressenties par le patients et notées sur
le carnet, une corrélation avec le tracé électrique.
b- Échographie pelvienne chez l'homme et la femme :
·
Définition :
L'échographie pelvienne
est un examen couramment pratiqué pour le suivi de la grossesse chez la femme. Il est
également prescrit pour le dépistage et la surveillance de pathologies plus ou
moins graves. Quelle sont ses indications précises, et comment se déroule cet
examen ?
·
Qu'est-ce que
l'échographie pelvienne ?
L'échographie pelvienne est un
examen utilisé pour obtenir des images de l'intérieur du corps en utilisant des
ondes sonores à haute fréquence (ultrasons).
Cet examen permet d'explorer chez l'homme et la femme, la zone du bassin
(pelvis), située sous la cavité abdominale.
·
Déroulement de l'examen :
Pour certaines
échographies pelviennes, il est demandé au patient de se rendre à l'examen la
vessie pleine, pour une meilleure visualisation à l'écran les parois parcourus
par la sonde.
o Durée : de 15 à 30 minutes, selon les zones explorées, les indications
d'origines, et d'éventuels examens complémentaires (ex : biopsie),
o le patient est allongé sur une couchette
o un gel froid est appliqué sur la peau, en vis-à-vis des zones à explorer,
o l'échographiste déplace une sonde, qui émet les ultrasons et reçoit le
signal après son passage à travers les tissus. Une image est restituée en temps
réel, après traitement du signal, sur un écran de contrôle.
o au cours de l'examen l'échographiste donne différente instructions au
patient : se tourner sur le côté, inspirer ou souffler profondément, bloquer la
respiration.
o Pour une exploration plus précise de certains organes (vessie, prostate, ovaires, utérus), la
sonde peut être introduite dans les voies naturelles.
·
Indications :
En dehors du suivi de la grossesse, l'échographie
pelvienne est indiquée dans les cas suivants
:
o
Surveillance des
cancers,
o
recherche de tumeurs et d'infection,
o
exploration d'un syndrome
inflammatoire,
o
bilan d'infertilité
–
Chez la femme :
Elle permet d'examiner
:
o
L'utérus et les ovaires
(également explorés : trompes de Fallope, cul-de-sac de
Douglas). Parmi les anomalies/pathologies recherchées : kystes aux ovaires et fibromes utérins, cancers des ovaires
ou de l'utérus
o
La vessie (recherche de
calculs)
o
la santé et le
développement de l'embryon ou fœtus durant la grossesse
A noter, l'échographie gynécologique peut comprendre deux types d'examen :
o
L'échographie
abdominale
o
l'échographie
endo-vaginale, qui permet de mieux visualiser le col de l'utérus, l'utérus, et les
ovaires. Celle-ci nécessite l'insertion (non douloureuse) de la sonde dans la
paroi vaginale.
–
Chez l'homme :
Elle permet d'examiner
:
o
La prostate et la
vessie (recherche d'anomalies, tumeurs, calculs)
o
les vésicules séminales
L'échographie
prostatique se fait par insertion de la sonde dans le rectum, sachant que l'inconfort
est semblable à celui de l'examen rectal (toucher rectal).
CONCLUSION :
La sémiologie
radiologique est un outil indispensable à l’établissement d’un diagnostic
correct. Il est nécessaire de connaître parfaitement l’outil avec lequel nous
travaillons, qu’il s’agisse d’imagerie argentique ou numérique, mais de plus,
des connaissances de radio anatomie sont indispensables.
Lorsque toutes
les conditions d’acquisition, de développement et de lecture sont bien
connues nous sommes alors en présence
d’un cliché riche en informations utiles à l’établissement d’un
diagnostic ou d’un suivi thérapeutique.
Même
si le support argentique reste encore la référence, nous évoluons
inéluctablement vers le monde de l’imagerie numérique.
La
démocratisation de l’informatique, la communication, tant avec le patient
qu’avec nos différents partenaires, l’ergonomie de travail par la rapidité
d’acquisition, la reproductibilité des images et un stockage de plus en plus
souple sont autant de critères qui amènent le support numérique en pole
position dans le monde de l’image.
L’évolution
de ce support se fait essentiellement grâce aux traitements de l’image, qui
sont de plus en plus adaptés aux différentes situations cliniques quotidiennes.
Par
le biais de l’imagerie numérique et de l’informatique, les échanges entre
praticiens, ainsi que la formation, peuvent se faire en temps réel. Une
formation « dynamique » sur ce nouveau support et des connaissances de radio
anatomie sont indispensables pour tirer le maximum de cette nouvelle
technologie.
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