Vaccination
La vaccination consiste à immuniser une personne contre une maladie infectieuse, généralement en lui administrant un vaccin. Les vaccins, qui stimulent le système immunitaire, prémunissent la personne d’une infection ou d’une maladie.Il est établi que la vaccination permet de combattre et d’éliminer des maladies infectieuses potentiellement mortelles et on estime qu’ainsi plus de 2 à 3 millions de décès par an sont évités. C’est l’un des investissements les plus rentables dans le domaine de la santé.
Il existe des stratégies éprouvées permettant de rendre la vaccination accessible même aux populations les plus isolées et vulnérables. Les groupes cibles de cette vaccination sont alors clairement définis. La vaccination n’exige pas une modification importante du mode de vie.
DEFINITION
La vaccination consiste à introduire chez un individu une
préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent infectieux
déterminé, de manière à créer une réponse immunitaire capable de le
protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux.
La pratique de la vaccination dans une collectivité ou une population
permet le contrôle sinon l’élimination de certains infections
contagieuses : les vaccinations constituent un instrument essentiel en
santé publique
Principe du vaccin
Lorsqu'un agent étranger à l'organisme pénètre dans le corps, il est reconnu par le système immunitaire, qui, par l'intermédiaire de lymphocytes B va produire des anticorps, des molécules
capables de reconnaître spécifiquement tout ou partie de l'agresseur
potentiel. Ce processus est en plus couplé à un effet mémoire, qui
permet à un organisme de se souvenir d'un pathogène, parfois de longues années après et d'accélérer les délais avant la réponse immunitaire.
Un vaccin consiste donc en l'injection d'un antigène (virus atténué ou inactivé, protéine
de membrane bactérienne, etc.), de manière à susciter une réaction
immunitaire avec effet mémoire pour permettre à un patient de se
débarrasser d'un agent infectieux déjà présent à l'aide de ses défenses
naturelles (vaccin thérapeutique), ou de préparer le corps à se
confronter à l'avenir à un pathogène sans déclarer la maladie (vaccin
préventif).
Vaccins célèbres
Le premier vaccin, mis au point par Louis Pasteur en 1885, a permis de combattre la rage. Depuis, la vaccination est devenue un processus courant, et un certain nombre de vaccins sont même obligatoires, comme ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Le vaccin contre la grippe,
recommandé pour une partie de la population à risque, doit quant à lui
changer chaque année et s'adapter à la souche virale qui circule. Quant
au vaccin contre le Sida, il n'est pas encore efficace.
Quels types de vaccins ?
Il existe deux types de vaccins.
Le principal composant d’un vaccin est l’agent infectieux, ou une partie de celui-ci, responsable de la maladie contre laquelle il protège. L’agent infectieux (virus ou bactérie) est rendu inoffensif.
On distingue les vaccins “vivants atténués” des vaccins “inactivés” (ou tués).
Les vaccins vivants atténués contiennent un agent infectieux vivant. Le pouvoir pathogène du virus ou de la bactérie est atténué par différents procédés, de manière à ce que son administration n’entraîne pas de maladie (ou une maladie très bénigne).
Toutefois, par précaution, ces vaccins sont contre indiqués chez la femme enceinte et chez les personnes immunodéprimées. Les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune et le vaccin oral contre la fièvre typhoïde sont des vaccins vivants atténués.
Les vaccins inactivés contiennent des agents infectieux (ou une toxine produite par ceux-ci) qui ont été tués grâce à un produit chimique ou par la chaleur. Ils sont donc totalement inoffensifs, mais reste capables de susciter une réponse du système immunitaire.
Le vaccin injectable contre la poliomyélite, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’Haemophilus influenza de type b, l’hépatite A, l’hépatite B, le pneumocoque, la grippe, l’encéphalite à tiques d’Europe centrale, l’encéphalite japonaise, et la méningite à méningocoques (A, C, W, Y) sont des vaccins inactivés.
Les vaccins contiennent aussi des conservateurs et des antibiotiques qui empêchent leur contamination, ainsi que des stabilisants. Ces substances permettent de maintenir la qualité des vaccins entre leur production et leur administration.
Certains vaccins contiennent aussi des substances dites “adjuvantes” qui stimule la réponse immunitaire à la vaccination. Ces substances augmentent l’efficacité des vaccins.
References:
1 - https://www.who.int/topics/immunization/fr/
2 - https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/vaccination-depistage/vaccination/quels-types-vaccins
3 - https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-vaccin-4060/
4 - http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/MODULE7/item85/indexI1.htm
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