Anti tuberculose
Introduction :
La
plupart des malades atteints de TB achèvent leur traitement sans souffrir
d’effets secondaires notables. Mais, comme quelques rares sujets en éprouvent
parfois, il est important de maintenir une surveillance clinique pendant le
traitement antituberculeux. Les examens de laboratoire ne sont toutefois pas
indispensables en routine.
Donc que ce qui un anti-tubercukose ?
1/ Définitions de l’anti-tuberculose :
La
tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non
immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie
de la complexe tuberculose correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis
(ou bacille de Koch ou BK).
2/ Le
vaccine en anti-tuberculose :
Le
test le plus fiable doit être injecté à l'aiguille Deux tests tuberculiniques
sont commercialisés en France. Le Mono test est une bague pourvu de pointes en
plastique permettant d'injecter la tuberculine dans la couche
superficielle de la peau (le derme). La Tuberculine Mérieux° est un liquide à
injecter à l'aide d'une très fine aiguille. Une injection intradermique réussie
forme un petit bouton
ayant l'apparence d'une " peau d'orange
" claire. L'injection est un peu douloureuse (comme une piqûre d'ortie).
Mais le test intradermique à la tuberculine est beaucoup plus fiable que la
bague. En effet, en fonction de la quantité de tuberculine sur les pointes en
plastique et de la force avec laquelle la bague est pressée contre la peau, des
quantités de tuberculine très différentes peuvent être injectées dans la peau.
C'est pour quoi l'injection intradermique est le test de référence,
l'utilisation de la bague étant seulement " tolérée " pour les
enfants en dessous de 3 ans.
Les textes officiels précisent que le test peut être pratiqué par un médecin ou
un infirmier, mais que la lecture du test doit obligatoirement être faite par
un médecin.
3/ le
traitement en anti-tuberculose :
Le
traitement pour traiter la tuberculose comprend l'association de trois ou
quatre antibiotiques antituberculeux qui sont: La guérison est obtenue dans la
majorité des cas si le traitement est bien suivi.
Ce
traitement est confronté à une autre problématique : celle de sa résistance qui
est de plus en plus importante surtout chez les patients souffrant du sida et
dans certains pays pauvres.
Le
traitement est d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à
bacille de Koch sensible chez un patient immunocompétent, comprenant 2 mois de
quadrithérapie antibiotique (isoniazide + rifampicine + pirilène + ethambutol)
puis 4 mois de bithérapie (isoniazide et rifampicine).
Le
traitement prolongé est indispensable afin de guérir la maladie et éviter
l'émergence de souches résistantes dont l'évolution est souvent beaucoup plus
grave.
Ø Rifadine :
Ce
traitement peut être utilisé pour traiter la tuberculose osseuse.
Ø Isoniazide :
L'isoniazide
est utilisé généralement à la dose de 5 mg, en association avec trois autres
antibiotiques. Isoniazide inhibe la multiplication des bactéries responsables
de la tuberculose. Ce médicament doit être administré à jeun.
Ø Rifampicine :
La
rifampicine est utilisée habituellement à la dose de 10 mg/kg/jour, pendant une
durée de 6 mois, pour le traitement de la tuberculose. Cet antibiotique est un
fort inducteur enzymatique : il accélère la dégradation des autres médicaments,
notamment les contraceptifs oraux. Les femmes sous contraceptifs sont donc
invitées à revoir leur traitement à la hausse (après consultation du
gynécologue), voire à passer à une contraception mécanique (préservatif, ...)
pendant la durée du traitement. La rifampicine provoque une coloration orangée
des urines. C'est un bon moyen d'objectiver l'observance du traitement.
Ø Streptomycine :
La
streptomycine (découverte par Waksman vers 1946) fut le premier antibiotique
actif contre le bacille de Koch. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte
et doit impérativement être associé à d'autres antituberculeux (INH et PAS).
Ø Posologie :
Par
voie intramusculaire chez l'adulte : 15 à 25 mg par kg et par jour.
Par
voie intrarachidienne : Pour l'adulte, vingt cinq à cent milligrammes par jour,
pour un enfant, vingt à quarante milligrammes par kilogramme et par jour en 2
ou 4 injections.
Surveillance
du traitement : Les fonctions auditives et rénales devront être surveillées
régulièrement.
Ø Éthambutol :
L'éthambutol
est utilisable chez la femme enceinte.
Posologie
pour adulte : Le matin à jeun en une seule prise, quinze à vingt milligrammes
par kilogramme. Ne pas dépasser vingt cinq milligrammes par kilogramme par 24 h
sans dépasser 60 jours, puis réduire à quinze milligrammes par kilogramme et
par jour.
Ø Diarylquinolines :
Le
R207910, une molécule de la famille des diarylquinolines, pourrait se révéler
prometteuse contre Mycobacterium tuberculosis. Elle fait naître trois espoirs :
Raccourcir
la durée du traitement ;
Envisager
des prises une seule fois par semaine en association avec un autre
antituberculeux ;
Etre
active sur des souches multi résistantes, avec une efficacité bactéricide bien
supérieure à celle de l'isoniazide et de la rifampicine.
Ce
médicament est actuellement en phase très précoce de son développement. Seules
des études approfondies chez l'homme permettront de vérifier que ces espoirs
sont fondés.
ü Notez Bien :
Ce
traitement doit être pris durant six mois, en une seule prise le matin à jeun.
Même s'il est adapté à chaque individu ce traitement est un minimum de six
mois.
Certains
antibiotiques qui viennent d'être cités entraînent des effets secondaires.
C'est le cas en particulier de la rifampicine qui donne une coloration orange
aux urines, aux larmes et aux excréments.
Ces
antibiotiques sont également susceptibles d'amener l'apparition d'une hépatite
c'est-à-dire une inflammation du tissu du foie que l'on appelle hépatite
médicamenteuse.
Certains
d'entre eux entraînent également des troubles de la vision qui se caractérise
par la survenue d'anomalies de la vision des couleurs et d'une diminution de
l'acuité visuelle.
L'évolution
se fait quelquefois vers une cécité visuelle si une prise en charge de ces
troubles ne se fait pas convenablement.
4/ Résistance
aux traitements antituberculeux :
Elle
est due à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des
problèmes importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner,
surtout en cas de résistances à plusieurs antituberculeux (multi résistance).
Dans le pire des cas, elle est dite étendue lorsque qu'elle concerne des
antibiotiques de première intention (isionazide, rifampicine) et un ou
plusieurs antibiotiques de seconde intention. Son incidence est d'environ 10 %
des nouveaux cas (pour un seul antibiotique) et de 1 % (pour plusieurs
antibiotiques). Dans certains pays, ces chiffres peuvent atteindre plus de 50 %
des cas (notamment en Russie)
Le
dépistage de ces formes est difficile, la mise en culture du germe en présence
des différents antibiotiques (antibiogramme) requérant plusieurs semaines pour
avoir un résultat du fait de la lenteur de multiplication du mycobactérium. La
recherche directe de mutations responsable de la résistance est faisable et
donne de bons résultats. Du fait de son coût, ces techniques sont difficilement
applicables dans les pays pauvres. Une autre méthode consiste à observer la
croissance de la souche de mycobacterium au microscope, en présence de
différents antibiotiques. Elle donne des résultats fiables et assez rapide (une
semaine)
Le
traitement des formes résistantes consiste en l'utilisation d'antituberculeux
testés comme efficace sur la souche en question, complété par une
fluoroquinolone et par des antibiotiques, dits de seconde ligne. La prise en
charge a fait l'objet d'un document de recommandations publié par l'OMS en 2006.
5/ Comment
le personnel soignant contrôle-t-il l’apparition d’effets secondaires chez les
patients?
a)
en apprenant aux patients à reconnaître les symptômes des réactions les plus
courantes et à les signaler si elles apparaissent;
b)
en leur demandant spécifiquement s’ils ont constaté ces symptômes à chaque
consultation pendant le traitement, c’est-à-dire au moins une fois par mois
pour chaque patient
·
PRÉVENTION DES
EFFETS SECONDAIRES :
Le
personnel soignant doit être au courant des situations particulières ayant une
incidence sur le choix et la posologie des antituberculeux
Il
est possible de prévenir la neuropathie périphérique causée par l’isoniazide.
Elle se manifeste en général par une sensation de brûlure aux pieds et elle est
plus fréquente chez les sujets VIH-positifs et les consommateurs d’alcool. Il
convient de donner à ces patients un traitement préventif de pyridoxine à la
posologie de 10 mg/jour. L’idéal serait, dans la mesure du possible, de prescrire
systématiquement 10 mg/jour de pyridoxine avec l’isoniazide.
6/ EFFETS
SECONDAIRES DES ANTITUBERCULEUX :
Médicament
Effets secondaires Effets secondaires rares Courants isoniazide :
v Neuropathie
périphérique convulsions, pellagre, arthralgies,
v Hépatite
(plus de 40 ans) agranulocytose, réactions somnolence/léthargie lupoïdes,
éruptions cutanées, psychose aiguë
rifampicine
v
Digestifs:
insuffisance rénale aiguë, anorexie, nausées, choc, thrombopénie, éruption
vomissements, douleurs cutanée,“syndrome grippal” abdominales (traitement
intermittent),
v Hépatite
colite pseudo-membraneuse,
v Diminution
de l’efficacité pseudo insuffisance des contraceptifs oraux surrénalienne,
ostéomalacie, anémie hémolytique
pyrazinamide
v Arthralgies
troubles digestifs,
v Hépatite
éruptions cutanées, anémie
sidéroblastique streptomycine
v Lésions
nerveuses des éruptions cutanées fonctions auditives et vestibulaires (y
compris pour le fœtus)
v Lésions
rénales éthambutol
v Névrite
optique éruptions cutanées, douleurs articulaires, neuropathie périphérique
thioacétazone
v
Eruptions
cutanées, hépatite, agranulocytose impliquant souvent les muqueuses, avec
parfois la formation de cloques.
7/ Effets
secondaires des antituberculeux chez les malades VIH-positifs :
Les
réactions indésirables sont plus fréquentes chez les tuberculeux VIH-positifs
que les autres. Le risque augmente en fonction de l’immunodéficience. La
plupart des effets secondaires se produisent au cours des deux premiers mois de
traitement.
·
Eruptions
cutanées :
C’est
la réaction la plus fréquente, souvent précédée ou accompagnée de fièvre.
L’implication des muqueuses est courante et le médicament responsable est en
général la thioacétazone, même si la streptomycine et la rifampicine sont
parfois incriminées. Les réactions cutanées graves, parfois mortelles,
comprennent la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et
l’érythrodermie bulleuse avec épidermolyse (syndrome de Lyell).
·
Autres
réactions :
Les
troubles digestifs et les hépatites sont les réactions qui imposent le plus
fréquemment une modification du traitement. Il peut exister un risque accru de
choc anaphylactique et de thrombopénie associé à la rifampicine.
Conclusion:
L’anti-tuberculose
c’est le seul solution très efficace
pour lutte contre les effets nocif et aussi le grand problème de la sante par
leur fréquent par leur gravite .
La
résistance au traitement est due
à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des problèmes
importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner, surtout en
cas de résistances à plusieurs anti-tuberculoses (multi résistance).
Donc ;il doit être préciser des
traitements efficace en dose
ou en durée .
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Anti tuberculose
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