samedi 5 mars 2016

expose sur Anti tuberculose

Anti tuberculose



Introduction :

La plupart des malades atteints de TB achèvent leur traitement sans souffrir d’effets secondaires notables. Mais, comme quelques rares sujets en éprouvent parfois, il est important de maintenir une surveillance clinique pendant le traitement antituberculeux. Les examens de laboratoire ne sont toutefois pas indispensables en routine.
Donc  que ce qui un anti-tubercukose  ?  
1/ Définitions de l’anti-tuberculose :
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie de la complexe tuberculose correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch ou BK).
2/ Le vaccine en anti-tuberculose :
Le test le plus fiable doit être injecté à l'aiguille Deux tests tuberculiniques sont commercialisés en France. Le Mono test est une bague pourvu de pointes en plastique permettant d'injecter la tuberculine dans la couche superficielle de la peau (le derme). La Tuberculine Mérieux° est un liquide à injecter à l'aide d'une très fine aiguille. Une injection intradermique réussie forme un petit bouton ayant l'apparence d'une " peau d'orange " claire. L'injection est un peu douloureuse (comme une piqûre d'ortie). Mais le test intradermique à la tuberculine est beaucoup plus fiable que la bague. En effet, en fonction de la quantité de tuberculine sur les pointes en plastique et de la force avec laquelle la bague est pressée contre la peau, des quantités de tuberculine très différentes peuvent être injectées dans la peau. C'est pour quoi l'injection intradermique est le test de référence, l'utilisation de la bague étant seulement " tolérée " pour les enfants en dessous de 3 ans. Les textes officiels précisent que le test peut être pratiqué par un médecin ou un infirmier, mais que la lecture du test doit obligatoirement être faite par un médecin.
3/ le traitement en anti-tuberculose :
Le traitement pour traiter la tuberculose comprend l'association de trois ou quatre antibiotiques antituberculeux qui sont: La guérison est obtenue dans la majorité des cas si le traitement est bien suivi.
Ce traitement est confronté à une autre problématique : celle de sa résistance qui est de plus en plus importante surtout chez les patients souffrant du sida et dans certains pays pauvres.
Le traitement est d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à bacille de Koch sensible chez un patient immunocompétent, comprenant 2 mois de quadrithérapie antibiotique (isoniazide + rifampicine + pirilène + ethambutol) puis 4 mois de bithérapie (isoniazide et rifampicine).
Le traitement prolongé est indispensable afin de guérir la maladie et éviter l'émergence de souches résistantes dont l'évolution est souvent beaucoup plus grave.
Ø  Rifadine :
Ce traitement peut être utilisé pour traiter la tuberculose osseuse.
Ø  Isoniazide :
L'isoniazide est utilisé généralement à la dose de 5 mg, en association avec trois autres antibiotiques. Isoniazide inhibe la multiplication des bactéries responsables de la tuberculose. Ce médicament doit être administré à jeun.
Ø  Rifampicine :
La rifampicine est utilisée habituellement à la dose de 10 mg/kg/jour, pendant une durée de 6 mois, pour le traitement de la tuberculose. Cet antibiotique est un fort inducteur enzymatique : il accélère la dégradation des autres médicaments, notamment les contraceptifs oraux. Les femmes sous contraceptifs sont donc invitées à revoir leur traitement à la hausse (après consultation du gynécologue), voire à passer à une contraception mécanique (préservatif, ...) pendant la durée du traitement. La rifampicine provoque une coloration orangée des urines. C'est un bon moyen d'objectiver l'observance du traitement.
Ø  Streptomycine :
La streptomycine (découverte par Waksman vers 1946) fut le premier antibiotique actif contre le bacille de Koch. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte et doit impérativement être associé à d'autres antituberculeux (INH et PAS).
Ø  Posologie :
Par voie intramusculaire chez l'adulte : 15 à 25 mg par kg et par jour.
Par voie intrarachidienne : Pour l'adulte, vingt cinq à cent milligrammes par jour, pour un enfant, vingt à quarante milligrammes par kilogramme et par jour en 2 ou 4 injections.
Surveillance du traitement : Les fonctions auditives et rénales devront être surveillées régulièrement.
Ø  Éthambutol :
L'éthambutol est utilisable chez la femme enceinte.
Posologie pour adulte : Le matin à jeun en une seule prise, quinze à vingt milligrammes par kilogramme. Ne pas dépasser vingt cinq milligrammes par kilogramme par 24 h sans dépasser 60 jours, puis réduire à quinze milligrammes par kilogramme et par jour.
Ø  Diarylquinolines :
Le R207910, une molécule de la famille des diarylquinolines, pourrait se révéler prometteuse contre Mycobacterium tuberculosis. Elle fait naître trois espoirs :
Raccourcir la durée du traitement ;
Envisager des prises une seule fois par semaine en association avec un autre antituberculeux ;
Etre active sur des souches multi résistantes, avec une efficacité bactéricide bien supérieure à celle de l'isoniazide et de la rifampicine.
Ce médicament est actuellement en phase très précoce de son développement. Seules des études approfondies chez l'homme permettront de vérifier que ces espoirs sont fondés.

ü  Notez Bien :
Ce traitement doit être pris durant six mois, en une seule prise le matin à jeun. Même s'il est adapté à chaque individu ce traitement est un minimum de six mois.
Certains antibiotiques qui viennent d'être cités entraînent des effets secondaires. C'est le cas en particulier de la rifampicine qui donne une coloration orange aux urines, aux larmes et aux excréments.
Ces antibiotiques sont également susceptibles d'amener l'apparition d'une hépatite c'est-à-dire une inflammation du tissu du foie que l'on appelle hépatite médicamenteuse.
Certains d'entre eux entraînent également des troubles de la vision qui se caractérise par la survenue d'anomalies de la vision des couleurs et d'une diminution de l'acuité visuelle.
L'évolution se fait quelquefois vers une cécité visuelle si une prise en charge de ces troubles ne se fait pas convenablement.
4/ Résistance aux traitements antituberculeux :
Elle est due à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des problèmes importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner, surtout en cas de résistances à plusieurs antituberculeux (multi résistance). Dans le pire des cas, elle est dite étendue lorsque qu'elle concerne des antibiotiques de première intention (isionazide, rifampicine) et un ou plusieurs antibiotiques de seconde intention. Son incidence est d'environ 10 % des nouveaux cas (pour un seul antibiotique) et de 1 % (pour plusieurs antibiotiques). Dans certains pays, ces chiffres peuvent atteindre plus de 50 % des cas (notamment en Russie)
Le dépistage de ces formes est difficile, la mise en culture du germe en présence des différents antibiotiques (antibiogramme) requérant plusieurs semaines pour avoir un résultat du fait de la lenteur de multiplication du mycobactérium. La recherche directe de mutations responsable de la résistance est faisable et donne de bons résultats. Du fait de son coût, ces techniques sont difficilement applicables dans les pays pauvres. Une autre méthode consiste à observer la croissance de la souche de mycobacterium au microscope, en présence de différents antibiotiques. Elle donne des résultats fiables et assez rapide (une semaine)
Le traitement des formes résistantes consiste en l'utilisation d'antituberculeux testés comme efficace sur la souche en question, complété par une fluoroquinolone et par des antibiotiques, dits de seconde ligne. La prise en charge a fait l'objet d'un document de recommandations publié par l'OMS en 2006.
5/ Comment le personnel soignant contrôle-t-il l’apparition d’effets secondaires chez les patients?
a) en apprenant aux patients à reconnaître les symptômes des réactions les plus courantes et à les signaler si elles apparaissent;
b) en leur demandant spécifiquement s’ils ont constaté ces symptômes à chaque consultation pendant le traitement, c’est-à-dire au moins une fois par mois pour chaque patient
·         PRÉVENTION DES EFFETS SECONDAIRES :
Le personnel soignant doit être au courant des situations particulières ayant une incidence sur le choix et la posologie des antituberculeux
Il est possible de prévenir la neuropathie périphérique causée par l’isoniazide. Elle se manifeste en général par une sensation de brûlure aux pieds et elle est plus fréquente chez les sujets VIH-positifs et les consommateurs d’alcool. Il convient de donner à ces patients un traitement préventif de pyridoxine à la posologie de 10 mg/jour. L’idéal serait, dans la mesure du possible, de prescrire systématiquement 10 mg/jour de pyridoxine avec l’isoniazide.
6/ EFFETS SECONDAIRES DES ANTITUBERCULEUX :
Médicament Effets secondaires Effets secondaires rares Courants isoniazide :
v  Neuropathie périphérique convulsions, pellagre, arthralgies,
v  Hépatite (plus de 40 ans) agranulocytose, réactions somnolence/léthargie lupoïdes, éruptions cutanées, psychose aiguë  rifampicine
v  Digestifs: insuffisance rénale aiguë, anorexie, nausées, choc, thrombopénie, éruption vomissements, douleurs cutanée,“syndrome grippal” abdominales (traitement intermittent),
v  Hépatite colite pseudo-membraneuse,
v  Diminution de l’efficacité pseudo insuffisance des contraceptifs oraux surrénalienne, ostéomalacie, anémie hémolytique   pyrazinamide
v  Arthralgies troubles digestifs,
v  Hépatite éruptions cutanées, anémie  sidéroblastique streptomycine
v  Lésions nerveuses des éruptions cutanées fonctions auditives et vestibulaires (y compris pour le fœtus)
v  Lésions rénales éthambutol
v  Névrite optique éruptions cutanées, douleurs articulaires, neuropathie périphérique thioacétazone
v  Eruptions cutanées, hépatite, agranulocytose impliquant souvent les muqueuses, avec parfois la formation de cloques.

7/ Effets secondaires des antituberculeux chez les  malades VIH-positifs :
Les réactions indésirables sont plus fréquentes chez les tuberculeux VIH-positifs que les autres. Le risque augmente en fonction de l’immunodéficience. La plupart des effets secondaires se produisent au cours des deux premiers mois de traitement.
·         Eruptions cutanées :
C’est la réaction la plus fréquente, souvent précédée ou accompagnée de fièvre. L’implication des muqueuses est courante et le médicament responsable est en général la thioacétazone, même si la streptomycine et la rifampicine sont parfois incriminées. Les réactions cutanées graves, parfois mortelles, comprennent la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et l’érythrodermie bulleuse avec épidermolyse (syndrome de Lyell).
·         Autres réactions :
Les troubles digestifs et les hépatites sont les réactions qui imposent le plus fréquemment une modification du traitement. Il peut exister un risque accru de choc anaphylactique et de thrombopénie associé à la rifampicine.
Conclusion:
 L’anti-tuberculose c’est le  seul solution très efficace pour lutte contre les effets nocif et aussi le grand problème de la sante par leur fréquent par leur gravite .
 La  résistance au  traitement est due à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des problèmes importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner, surtout en cas de résistances à plusieurs anti-tuberculoses (multi résistance). Donc ;il doit être préciser   des traitements  efficace  en dose  ou en durée .





 voir plus:
                             Anti tuberculose




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