Cours de médecine pour tous

Pour: étudiants en médecine, étudiants en soins infirmiers, travailleur de la santé, infirmière, médecins,

vous trouvez ici

Maladies, Anatomie, Physiologie, Endcorenologie, gynecologie, soins infirmiers, techniques de soins

nous sommes toujours là pour ypu

nous répondrons à votre question, vous aiderons à trouver ce que vous cherchez, les meilleurs articles sont ici

articles scientifiques

vous trouverez ici aussi des articles et des recherches scientifiques et des sujets à travers le monde,

Anglais et Français

nous faisons de notre mieux pour mettre des cours d'anglais et de français pour les agents de santé et tous les peuples

Affichage des articles dont le libellé est Pharmacie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Pharmacie. Afficher tous les articles

samedi 18 novembre 2017

Vitamine B 12 :

Vitamine B 12


La vitamine B12, également appelée cobalamine, est une vitamine hydrosoluble essentielle au fonctionnement normal du cerveau (elle participe à la synthèse des neurotransmetteurs), du système nerveux (elle est indispensable au maintien de l'intégrité du système nerveux et tout particulièrement de la gaine de myéline qui protège les nerfs et optimise leur fonctionnement) et à la formation du sang.
C'est l'une des huit vitamines B. Elle est normalement impliquée comme cofacteur dans le métabolisme de chacune des cellules du corps humain, plus particulièrement dans la synthèse de l'ADN et sa régulation ainsi que dans la synthèse des acides gras et dans la production d'énergie.
Elle existe sous plusieurs formes appartenant à la famille des cobalamines : cyanocobalamine, hydroxocobalamine, méthylcobalamine et adénosylcobalamine, les deux premières étant ses formes stables. Les cobalamines ont une structure chimique proche de l’hème mais l’atome central de fer y est remplacé par un atome de cobalt, d’où leur nom.
Un déficit en vitamine B12 entraîne une forme d'anémie dont l'une des caractéristiques est la présence de globules rouges fortement augmentés en taille (macrocytose).

La synthèse totale de cette biomolécule complexe, réalisée en 1972 par Robert Burns Woodward, Albert Eschenmoser et leur équipe, demanda plusieurs années.



WORD                  PDF

dimanche 6 novembre 2016

Médicaments de l'axe hypothalamo-hypophysaire :

Médicaments de l'axe hypothalamo-hypophysaire


L'axe hypothalamo-hypophysaire est un système fondamental de notre corps, qui fonctionne exactement comme une usine. 

.
.
.
.
.
.
click ici pour plus course
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
click ici pour PDF

lundi 21 mars 2016

Pharmacologie

Qu'est-ce que la pharmacologie ?

La pharmacologie est une discipline scientifique qui s’intéresse aux propriétés chimiques des médicaments et à leur classification. Elle englobe :
  • la pharmacie galénique, qui désigne la fabrication des médicaments, leur conservation, leur mode d’administration, etc ;
  • la pharmacodynamie, qui étudie les effets des substances actives sur l’organisme ;
  • la pharmacocinétique, qui s’intéresse à la manière dont l’organisme absorbe, distribue, transforme et élimine les médicaments ;
  • les règles de prescription, et notamment les indications ou contre-indications à prendre tel ou tel médicaments, la posologie, etc.
On peut aussi ajouter :
  • la pharmacovigilance, qui s’intéresse à la détection, l’évaluation, la compréhension et la prévention des risques d’effets indésirables des médicaments ;
  • la pharmacoépidémiologie, qui se penche sur la caractérisation de l’utilisation des médicaments dans les populations ou groupes sociaux ;
  • la pharmacogénétique, avec l’étude de la variation des effets ou de la cinétique des médicaments en fonction des caractéristiques génétiques de l'individu ;
  • ou encore la pharmacodépendance qui s’intéresse à la surveillance du potentiel addictif des médicaments et substances licites.

Que fait le pharmacologue ?

En France, le pharmacologue est un médecin, un pharmacien ou un spécialiste du médicament. Au Québec il est un scientifique spécialiste du médicament.

Le pharmacologue peut travailler dans plusieurs domaines :
  • dans l’industrie pharmaceutique, pour découvrir ou développer de nouveaux médicaments ;
  • dans l’industrie biotechnologique, pour améliorer l’efficacité de médicaments existants ou en développer de nouveaux ;
  • en milieu hospitalier, en tant que médecin spécialisé en pharmacologie ou comme expert auprès des pharmaciens et médecins quant aux interactions entre médicaments lors de traitements thérapeutiques ;
  • en milieu gouvernemental, notamment dans la création et la gestion de politiques publiques de certification des médicaments, d’administration des médicaments, etc.
  • ou encore dans un centre de recherche ou un laboratoire universitaire, pour évaluer l’efficacité, l’innocuité des médicaments en réalisant notamment des essais cliniques.

Pharmacocinétique


La pharmacocinétique (PK) est l’étude de l’effet de l’organisme sur un médicament.

L’acronyme utilisé dans toutes les références associées à la pharmacocinétique est ADME :

Absorption : pénétration du médicament dans l’organisme ;

Distribution : là où le médicament va dans l’organisme ;

Métabolisme : la manière dont l’organisme transforme chimiquement le médicament ;

Excrétion : comment l’organisme élimine le médicament.


























References:
1 - https://www.eupati.eu/fr/developpement-et-essais-cliniques/principes-cles-de-pharmacologie/#Pharmacocinetique
2 - https://www.passeportsante.net/fr/specialites-medicales/Fiche.aspx?doc=pharmacologie

les antiseptiques


Définition 

•«produit destiné à détruire les microorganismes présents sur les tissus vivants (peau saine, muqueuses, plaies) utilisé dans des conditions définies»

•Médicament avec Autorisation de Mise sur le Marché (A.M.M) pour utilisation:•Sur peau lésée•Sur peau saine avant effraction (champ opératoire, injection...)

L’antisepsie

L’antisepsie consiste à neutraliser les micro-organismes présents sur une zone de peau ou de muqueuse, qu’elle soit saine ou lésée. Son effet est temporaire, son emploi plus préventif que curatif.
L’efficacité des antiseptiques dépend de la composition des micro-organismes ou de leur forme (végétative ou spore), des résistances naturelles ou acquises, de l’environnement… L’antisepsie est donc réalisée selon des recommandations liées à l’acte de soins.

Les antiseptiques sont des tueurs de bactéries

Ces produits permettent momentanément d'éliminer ou de tuer des micro-organismes et/ou d'inactiver certains virus sur des tissus vivants.
L'effet des antiseptiques est limité aux micro-organismes présents au moment de leur utilisation.
Les antiseptiques sont toujours utilisés sur un tissu vivant et indiqués dans le traitement de la peau – saine ou lésée –, tandis que les désinfectants sont utilisés en prévention, sur des objets.

Les principaux antiseptiques

L'alcool éthylique
  •  C'est en fait l’alcool à 70°, et contrairement à une idée reçue, il est plus antiseptique que l’alcool à 90°. Il est actif sur certains virus et sur les bactéries. 
  •  Ne pas appliquer sur les muqueuses et sur les plaies. 
La chlorhexidine
  • C’est une substance active sur les bactéries et sur les champignons de la famille des Candida.
  • Utilisée en asepsie de la peau et des muqueuses, nombreuses indications en dermatologie.
  • Ne pas utiliser pour les lavages d’oreille et ne pas appliquer sur l’œil.
  • Exemples : , , Septéal…
Les colorants
  • Il s'agit de solutions faiblement antiseptiques.
  •  Utilisés surtout pour leur effet asséchant dans l’érythème fessier du nourrisson.
  • Exemple : éosine aqueuse.
L’eau oxygénée
  • Solution faiblement antiseptique.
  • Nettoyage des plaies et pouvoir anti-saignement des petites blessures sans gravité.
  • Seules les solutions diluées à 10 volumes peuvent être utilisées comme antiseptiques.
Les ammoniums quaternaires
  • Ils sont actifs sur les bactéries et sur certains champignons.
  • Antisepsie des plaies superficielles.
  • Ne pas appliquer sur les muqueuses génitales, dans l’œil ou dans l’oreille.
  • Exemples : , .
L’hexamidine
  • Utilisée en antisepsie de la peau, en traitement d'appoint des maladies de la peau.
  • A éviter sur les muqueuses en raison de la présence d’alcool.
  • Exemples : , .
Les dérivés de l’iode
  • Ils sont actifs sur un grand nombre de bactéries, de champignons et de virus.
  • Ils ne doivent être appliquées que sur les plaies et brûlures superficielles peu étendues pour éviter le passage de l’iode dans le sang.
  • A ne pas associer aux antiseptiques contenant du mercure.
  • A éviter en cas d’allergie à l’iode, chez la femme enceinte et le petit enfant.
  • Exemple : (povidone iodée).
Le chlore
  • Antiseptique de la peau, des muqueuses, des plaies et des brûlures.
  • Exemples : , Amikine.
Le sulfate de cuivre
  • Il agit sur le champignon Candida albicans.
  • Il est bien toléré chez le nourrisson (érythème fessier).
  • Exemples : crème de Dalibour (préparation magistrale, sans camphre), pommade.


























References:
1 - https://www.urps-infirmiere-paca.fr/les-bonnes-pratiques/le-bon-usage-des-antiseptiques-chez-ladulte/
2 - https://www.santemagazine.fr/sante/soins-premiers-secours/les-antiseptiques-le-premier-rempart-contre-linfection-170924
3 - http://www.cpias-ile-de-france.fr/REGION/NPC/EMS190516/Antiseptiques.pdf

les anbiotiques

Qu’appelle-t-on antibiotique ?

Les antibiotiques (du grec anti : contre, et biôtikos : qui concerne la vie) sont des substances chimiques, naturelles ou synthétiques, qui ont une action spécifique sur les micro-organismes : bactéries ou protozoaires. Lorsque ces molécules peuvent les tuer, elles sont dites bactéricides. Elles peuvent également se limiter à empêcher leur prolifération ; elles sont alors bactériostatiques. Les médicaments qui contiennent une substance antibiotique ont donc pour effet d’inhiber ou de tuer desmicro-organismesde façon ciblée, à l’exception notable des virus, sur lesquels ils sont sans effet.
Les premiers antibiotiques isolés (pénicillines) ont été des substances naturelles produites par une levure du genre Penicillium. Par la suite, d’autres antibiotiques ont été obtenus par semi-synthèse, c'est-à-dire en modifiant une partie d'une molécule naturelle, ou par synthèse chimique complète. Les efforts de recherche ont d'abord consisté à rechercher des antibiotiques naturels en testant des milliers de micro-organismes (levures ou bactéries) susceptibles d’en produire spontanément. Puis la synthèse chimique a pris le relais, afin de créer des médicaments plus performants.


Antibiotique, anti-infectieux, désinfectant ou antiseptique ?

Le terme « anti-infectieux » est un terme général qui désigne l’ensemble des médicaments qui combattent une infection, quelle qu’en soit la cause. Tout aussi général, le terme « germe » désigne indifféremment toutes sortes de « microbes » ou micro-organismes, ainsi que les virus. Les « antiseptiques » (à l’origine, « qui empêchent la putréfaction ») sont des produits qui détruisent les microorganismes de manière non spécifique. Ainsi les antiseptiques cutanés (appliqués sur la peau) tels que l’alcool iodé, la liqueur de Dakin ou la Bétadine, par exemple, détruisent toutes sortes de micro-organismes, y compris les virus. Les « désinfectants » sont des antiseptiques destinés à être utilisés sur toutes sortes de supports : sols, murs, instruments, etc. Ils doivent détruire 99,99 % des germes présents. Les plus connus sont l’eau de Javel, l’alcool à 70°, l’iode, le permanganate de potassium. Les désinfectants détruisent les bactéries, les virus et les champignons microscopiques.

Comment les utiliser ?

Pour préserver l'efficacité générale des antibiotiques, il est important de respecter à la lettre la prescription médicale.
Mal utilisés, les antibiotiques perdent de leur efficacité car le non-respect de certains principes contribue au développement de résistances.
Les autorités sanitaires nationales (Assurance maladie) et internationales (Organisation mondiale de la santé) communiquent donc régulièrement sur la nécessité de respecter les consignes du médecin prescripteur, qui a choisi la famille d'antibiotiques et la durée du traitement pour des raisons spécifiques.
L'Assurance maladie recommande ainsi de :
  • Ne pas prendre d'antibiotiques sans prescription médicale (ordonnance) 
  • Bien respecter la dose, la fréquence des prises et la durée de votre traitement antibiotique prescrit par un médecin 
  • Ne pas utiliser votre traitement pour quelqu'un d'autre 
  • Une fois le traitement terminé, ne pas réutiliser un antibiotique, même si vous avez des symptômes qui ressemblent à ceux que vous avez eu antérieurement 
  • Ne pas arrêter votre traitement prématurément, même si votre état s'améliore. Cela ne protège pas l'efficacité des antibiotiques, au contraire. Vous devez prendre l’antibiotique pendant toute la durée prescrite, ni plus ni moins.
  • Une fois le traitement terminé, rapporter à votre pharmacien toutes les boîtes entamées ou non utilisées.

Antibiotiques : Quels sont les risques ?

Existe-t-il des risques à prendre des antibiotiques ?
Les antibiotiques sont des médicaments puissants dont la prise peut entraîner des effets secondaires et provoquer des réactions allergiques. Les antibiotiques peuvent perturber le fonctionnement habituel de l’organisme et détruire la flore bactérienne normale intestinale ou vaginale. La prise d’antibiotiques peut aussi déboucher sur la sélection de bactéries résistantes qui rendront le traitement d’infections ultérieures plus difficiles. C’est donc au médecin de décider de la nécessité ou non de recourir à un traitement antibiotique, en fonction de la balance bénéfice-risque propre à chaque situation. Il ne faut jamais faire pression sur votre médecin pour qu’il vous prescrive à tout prix des antibiotiques.

Quels sont les effets secondaires des antibiotiques ?
Chaque antibiotique a des effets secondaires qui lui sont propres. Les plus fréquemment rencontrés sont des troubles digestifs, comme des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Les antibiotiques exposent aussi chez les femmes au risque de développer une mycose vaginale à cause du déséquilibre de la flore microbienne qu’ils peuvent provoquer. Les antibiotiques sont aussi parfois responsables de réactions allergiques importantes, se manifestant par des démangeaisons et une éruption cutanée généralisées. La survenue de ces effets secondaires oblige parfois à interrompre le traitement et à changer d’antibiotique. Il est important d’avertir le médecin des effets secondaires éventuels que vous avez déjà eu à souffrir avec tel ou tel antibiotique pour qu’il adapte sa prescription au risque que vous avez.

Comment se manifestent les allergies aux antibiotiques ?
Les antibiotiques entraînent souvent des réactions allergiques, notamment les pénicillines et les macrolides. Lorsque l’on est allergique à un antibiotique d’une famille en particulier, le risque est grand d’être allergique aux autres représentants de la même classe. En revanche, il n'y a pas de raison qu'il existe des allergies croisées entre molécules de classes différentes, compte tenu des différences importantes de structure chimique, de mode d'action et de biodisponibilité entre les différentes classes d’antibiotiques. Les manifestations allergiques peuvent être cutanées (éruptions, urticaire, rougeurs, démangeaisons, œdèmes), respiratoires (gêne respiratoire), plus rarement il peut s’agir de réactions plus graves (œdème de Quincke, choc anaphylactique...).

Cela « fatigue » t-il de prendre des antibiotiques ?
Non, le fait de prendre un traitement antibiotique n’entraîne pas de fatigue particulière. La sensation ressentie par les patients est produite par l’infection qui a justifié la prescription du traitement. En cas d’infection, le système immunitaire du malade est fortement sollicité, ce qui entraîne une grande consommation d’énergie et peut générer une sensation d’épuisement. En outre, les symptômes de l’infection comme la fièvre ou la douleur provoquent eux aussi une sensation de fatigue importante.

Pourquoi les résistances aux antibiotiques sont-elles en augmentation ?
Il existe des facteurs qui dépendent des patients et d’autres qui dépendent des germes eux-mêmes. Les facteurs liés aux patients concernent la mauvaise utilisation des antibiotiques : traitement inapproprié, mal suivi, interrompu trop précocement. Ce que l’on appelle la « pression de sélection des antibiotiques » est un autre phénomène qui se produit quels que soient le motif et la nature du traitement antibiotique, même utilisé à bon escient : si un patient héberge au sein de sa flore naturelle quelques bactéries résistantes à l’antibiotique qu’il consomme, l’éradication des bactéries qui sont sensibles à l’antibiotique va permettre aux bactéries résistantes de se multiplier et de coloniser l’organisme du patient. Il existe un autre mécanisme, la transmission croisée des bactéries résistantes : il s’agit de la colonisation d’un individu par des bactéries résistantes en provenance d’une autre personne. Ainsi, un patient peut être infecté par une bactérie multi-résistante, même s’il n’a jamais pris lui-même d’antibiotiques.

L’utilisation des antibiotiques chez l’animal a-t-elle des répercussions chez l’homme ?
L’utilisation extensive des antibiotiques chez les animaux d’élevage pose de plus en plus de problèmes pour la santé humaine. Les antibiotiques sont utilisés pour protéger les élevages des maladies contagieuses, à titre préventif pour éviter que les animaux soient malades, ou même comme « stimulateurs de croissance » pour augmenter la rentabilité des élevages. Les antibiotiques sont incorporés aux aliments utilisés par les fermes aquacoles et même à certaines peintures de marine, afin d’éviter la prolifération des micro-organismes sur les coques des navires ! Aux Etats-Unis, environ 80 % des antibiotiques consommés le sont en dehors de la santé humaine. Cette utilisation sans cesse plus importante chez l’animal contribue en grande partie aussi à la progression des résistances aux antibiotiques.

Quelles sont les conséquences des résistances aux antibiotiques ?
Quand les antibiotiques deviennent inefficaces pour traiter les infections bactériennes, il peut en résulter :
- des maladies plus longues,
- davantage de complications,
- davantage de consultations chez le médecin,
- la nécessité de recourir à médicaments plus puissants et plus chers,
- davantage de décès causés par des infections bactériennes.

Quelles sont les maladies pour lesquelles les résistances aux antibiotiques sont déjà problématiques ?
Certaines bactéries devenues résistantes aux antibiotiques sont responsables d’infections relativement courantes ou graves comme les infections de la peau, de l’intestin, les méningites, les infections sexuellement transmissibles ou certaines infections des voies respiratoires comme les pneumonies, les otites du nourrisson, les cystites de la femme.

Pourquoi les antibiotiques peuvent-ils donner des diarrhées ?
L’intestin de l’homme contient naturellement un grand nombre de bactéries. Cette flore intestinale participe à la digestion et aux défenses immunitaires. Les antibiotiques détruisent non seulement les bactéries pathogènes mais également les bactéries qui forment la flore intestinale, ce qui entraîne un déséquilibre au sein de cette flore et des troubles digestifs intestinaux, notamment des diarrhées qui peuvent obliger à interrompre le traitement. Plus rarement, la destruction de la flore intestinale naturelle permet à des bactéries pathogènes (clostridium difficile) de proliférer dans le côlon et de provoquer de véritables infections coliques qui peuvent être très graves.

Bien respecter la prescription

Lors d'un traitement antibiotique même local, il convient de bien respecter la prescription de son médecin et en particulier la dose et la durée de traitement. En effet, arrêter son traitement dès que l'on ressent une amélioration et avant que ce traitement ne soit terminé risque de favoriser l'apparition de bactéries résistantes à l'action de l'antibiotique et d'entraîner une rechute. Cette résistance rendra le nouveau traitement plus difficile.
Toutes les infections ne sont pas soignables par les antibiotiques. L'utilisation d'un antibiotique (et de tout médicament en général) n'a de sens que si celui-ci est efficace sur la maladie que l'on veut soigner. Les infections virales en particulier ne sont pas sensibles aux antibiotiques et la plupart des rhumes et autres rhinopharyngites sont d'origines virale ! Dans certains cas, la prescription d'un antibiotique peut tout de même avoir un intérêt pour éviter qu'une bactérie vienne infecter le sujet déjà affaibli.
De même, la prise orale d'un antibiotique de son propre chef est à bannir car seul un médecin est apte à connaître l'antibiotique qui correspond à votre infection. La prise d'un antibiotique inadapté risque d'aggraver l'infection, alors consultez toujours votre médecin.




























References: 
1 - https://www.pourquoidocteur.fr/Traitement/2-Antibiotiques-une-utilisation-raisonnee-evite-le-developpement-des-resistances/p-17-Quels-sont-les-risques-Antibiotiques
2 - https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-traitement/quels-antibiotiques-pour-traiter-quelles-infections-les-conseils-de-loms-302452
3 - https://sante.lefigaro.fr/fiches/antibiotique/comment-les-utiliser
4 - https://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4085_antibiotiques.htm
5 -https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/antibiotiques/antibiotiques-c-est-quoi.html

les vaccins


Vaccination

La vaccination consiste à immuniser une personne contre une maladie infectieuse, généralement en lui administrant un vaccin. Les vaccins, qui stimulent le système immunitaire, prémunissent la personne d’une infection ou d’une maladie.
Il est établi que la vaccination permet de combattre et d’éliminer des maladies infectieuses potentiellement mortelles et on estime qu’ainsi plus de 2 à 3 millions de décès par an sont évités. C’est l’un des investissements les plus rentables dans le domaine de la santé.
Il existe des stratégies éprouvées permettant de rendre la vaccination accessible même aux populations les plus isolées et vulnérables. Les groupes cibles de cette vaccination sont alors clairement définis. La vaccination n’exige pas une modification importante du mode de vie.


DEFINITION

La vaccination consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent infectieux déterminé, de manière à créer une réponse immunitaire capable de le protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux. La pratique de la vaccination dans une collectivité ou une population permet le contrôle sinon l’élimination de certains infections contagieuses : les vaccinations constituent un instrument essentiel en santé publique


Principe du vaccin

Lorsqu'un agent étranger à l'organisme pénètre dans le corps, il est reconnu par le système immunitaire, qui, par l'intermédiaire de lymphocytes B va produire des anticorps, des molécules capables de reconnaître spécifiquement tout ou partie de l'agresseur potentiel. Ce processus est en plus couplé à un effet mémoire, qui permet à un organisme de se souvenir d'un pathogène, parfois de longues années après et d'accélérer les délais avant la réponse immunitaire.
Un vaccin consiste donc en l'injection d'un antigène (virus atténué ou inactivé, protéine de membrane bactérienne, etc.), de manière à susciter une réaction immunitaire avec effet mémoire pour permettre à un patient de se débarrasser d'un agent infectieux déjà présent à l'aide de ses défenses naturelles (vaccin thérapeutique), ou de préparer le corps à se confronter à l'avenir à un pathogène sans déclarer la maladie (vaccin préventif).

Vaccins célèbres

Le premier vaccin, mis au point par Louis Pasteur en 1885, a permis de combattre la rage. Depuis, la vaccination est devenue un processus courant, et un certain nombre de vaccins sont même obligatoires, comme ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Le vaccin contre la grippe, recommandé pour une partie de la population à risque, doit quant à lui changer chaque année et s'adapter à la souche virale qui circule. Quant au vaccin contre le Sida, il n'est pas encore efficace.

Quels types de vaccins ?

Il existe deux types de vaccins. 



Le principal composant d’un vaccin est l’agent infectieux, ou une partie de celui-ci, responsable de la maladie contre laquelle il protège. L’agent infectieux (virus ou bactérie) est rendu inoffensif.

On distingue les vaccins “vivants atténués” des vaccins “inactivés” (ou tués).

Les vaccins vivants atténués contiennent un agent infectieux vivant. Le pouvoir pathogène du virus ou de la bactérie est atténué par différents procédés, de manière à ce que son administration n’entraîne pas de maladie (ou une maladie très bénigne).

Toutefois, par précaution, ces vaccins sont contre indiqués chez la femme enceinte et chez les personnes immunodéprimées. Les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune et le vaccin oral contre la fièvre typhoïde sont des vaccins vivants atténués.

Les vaccins inactivés contiennent des agents infectieux (ou une toxine produite par ceux-ci) qui ont été tués grâce à un produit chimique ou par la chaleur. Ils sont donc totalement inoffensifs, mais reste capables de susciter une réponse du système immunitaire.

Le vaccin injectable contre la poliomyélite, les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’Haemophilus influenza de type b, l’hépatite A, l’hépatite B, le pneumocoque, la grippe, l’encéphalite à tiques d’Europe centrale, l’encéphalite japonaise, et la méningite à méningocoques (A, C, W, Y) sont des vaccins inactivés.

Les vaccins contiennent aussi des conservateurs et des antibiotiques qui empêchent leur contamination, ainsi que des stabilisants. Ces substances permettent de maintenir la qualité des vaccins entre leur production et leur administration.

Certains vaccins contiennent aussi des substances dites “adjuvantes” qui stimule la réponse immunitaire à la vaccination. Ces substances augmentent l’efficacité des vaccins.


























References:
1 - https://www.who.int/topics/immunization/fr/
2 - https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/vaccination-depistage/vaccination/quels-types-vaccins
3 - https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-vaccin-4060/
4 - http://www.medecine.ups-tlse.fr/DCEM2/MODULE7/item85/indexI1.htm

les sulfamides


LES SULFAMIDES 

Les sulfamides sont les premiers agents antimicrobiens de synthèse à avoir été découverts en 1935. La structure moléculaire de ces antimicrobiens est identique à celle de l'acide para-aminobenzoïque (PABA), substrat naturel utilisé par la bactérie pour produire la vitamine B9 (acide folique). La cellule va les reconnaître pour ce qu'ils ne sont pas et les intégrer dans son métabolisme, et, parce que ce sont des molécules analogues, les voies métaboliques seront bloquées. Ceci provoque une inhibition de la synthèse des bases nucléiques et la cellule meurt par carence en bases nucléiques.

Indications

Les sulfamides sont actifs contre
  • De nombreuses bactéries Gram positives et négatives ainsi que contre de nombreuses bactéries Gram négatives
  • Plasmodium et Toxoplasma spp
La sulfasalazine peut être administrée po pour traiter une maladie intestinale inflammatoire.
Les sulfamides sont le plus souvent utilisés avec d'autres médicaments (p. ex., dans les nocardioses, les infections urinaires et le paludisme à Falciparum résistant à la chloroquine).
Les sulfamides en utilisation locale peuvent être utilisés dans les cas suivants:
  • Brûlures: sulfadiazine argentique et acétate de mafénide
  • Vaginites: crème vaginale et ovules au sulfanilamide
  • Infections oculaires superficielles: sulfacétamide ophtalmique

Contre-indications

Les sulfamides sont contre-indiqués chez les patients qui y sont allergiques, ainsi que chez les patients porphyriques.
Les sulfamides ne sont pas efficaces sur les streptocoques du groupe A et ne doivent donc pas être utilisés dans les pharyngites streptococciques.

Dosages

Pour éviter une cristallurie, les patients doivent être bien hydratés (p. ex., pour produire un débit urinaire de 1200 à 1500 mL/jour). Les sulfamides peuvent être utilisés en cas d'insuffisance rénale, mais les pics plasmatiques doivent être mesurés et les taux de sulfaméthoxazole ne doivent pas dépasser 120 mcg/mL.
Les sulfamides peuvent potentialiser les sulfonylurées (cause d'hypoglycémie), la phénylhydantoïne (avec une augmentation des effets indésirables) et les anticoagulants coumariniques.

Interactions médicamenteuses (non exhaustif)

- anticoagulants oraux : augmentation de l’INR
- digoxine : Augmentation des taux sériques de digoxine
- médicaments hyperkaliémants (AINS, bétabloquants, ciclosporine, diurétiques épargnant le potassium, héparine, IECA)
- médicaments substrats avec voie métabolique majeur du CYP 2C9 : augmentation des taux sériques du substrat
- méthotrexate à doses faibles ou élevées : Augmentation de la toxicité du méthotrexate
- vaccin contre de la typhoïde vivant oral : diminution de l’efficacité du vaccin

























References:
1 - https://www.objectif-preservation-antibiotiques.ch/conseils-bonnes-pratiques/article/2018/05/31/les-sulfamides/
2 - https://www.msdmanuals.com/fr/professional/maladies-infectieuses/bact%C3%A9ries-et-m%C3%A9dicaments-antibact%C3%A9riens/sulfamides

les AINS

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments qui bloquent la formation des prostaglandines, les substances responsables de l’inflammation. Ce sont des médicaments efficaces, mais ils ont parfois une image faussement rassurante. En réalité, ce ne sont pas des médicaments anodins.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont une classe de médicaments étendue, comprenant de nombreuses molécules telles que l’ibuprofène. Ils agissent en bloquant la formation des prostaglandines, les substances responsables de l’inflammation. Ils ont des propriétés antalgiques (contre la douleur), antipyrétiques (contre la fièvre) et, à doses plus élevées, anti-


Mode d'action et effets

Toutes les molécules de cette classe ont, à peu de choses près, le même mode d'action. Ce sont des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX) c'est-à-dire qu'ils bloquent son action.
La COX est une protéine, une enzyme qui intervient au sommet d'une cascade de réactions aboutissant à la formation de substances impliquées dans :
  • L'inflammation (rougeur, douleur, etc.) ;
  • La fièvre ;
  • L'agrégation des plaquettes sanguines (à faible dose seulement) ;
  • La protection de la muqueuse de l'estomac.
Cette COX existe sous plusieurs formes dont chacune a ses spécificités :
  • COX-1 est plutôt impliquée dans les phénomènes plaquettaires et stomacaux ;
  • COX-2 est spécifique de l'inflammation et de la fièvre.




Ainsi, les anti-inflammatoires en provoquant l'inhibition des deux COX entraînent une baisse des quantités de prostaglandines et de thromboxane produites, et donc :
  • baisse de l'inflammation
  • baisse de la fièvre
  • baisse de l'agrégation des plaquettes
  • baisse de la protection de l'estomac

  • action anti-inflammatoire
  • action antipyrétique
  • action antiagrégant plaquettaire
  • action ulcérogène
Une nouvelle sous-classe d'AINS est apparue : les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ou coxibs. Ces nouveaux médicaments, en agissant seulement sur l'enzyme qui n'est pas impliquée dans les effets secondaires, gardent la même efficacité mais entraineraient moins de troubles digestifs que les AINS classiques.

Précautions

Il faut utiliser les AINS, avec prudence, en cas de d’antécédents d’ulcère, de hernie hiatale ou d’hémorragie digestive, d’insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale, chez le sujet âgé.
Procéder à l’arrêt immédiat du traitement en cas de réaction allergique.

Effets indésirables

Ce sont quelques complications qui peuvent survenir lors de la prise du médicament, en sachant que les effets secondaires induits varient selon les individus.
Lors de la prise d’AINS, ont été signalés :
  • Des troubles digestifs : nausées, gastralgies, vomissements, diarrhée, hémorragie digestive, plus rarement un ulcère gastro-duodénal, perforation et hémorragie digestive, colites, rectites
  • Des phénomènes allergiques : prurit, éruptions cutanées, œdème de Quincke, crise d’asthme, voire choc
  • Des troubles neuro-psychiques : vertiges, céphalées, acouphènes, asthénie
  • Des troubles divers : œdèmes, hypertension artérielle (HTA), élévation des transaminases, syndrome néphrotique.































References:
1 - https://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4093_ains.htm
2 - https://sante.lefigaro.fr/sante/traitement/anti-inflammatoires-non-steroidiens/effets-indesirables
3 - https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/bon-usage/paracetamol-aspirine-ains.html?pb=anti-inflammatoires-non-steroidiens-ains

samedi 5 mars 2016

Anti tuberculose

Les antibiotiques contre la tuberculose

Le traitement de la tuberculose repose sur l’association de plusieurs antibiotiques dont l’usage est quasiment réservé à cette maladie. En règle générale, ces antibiotiques présentent une toxicité potentielle pour le foie ce qui oblige à surveiller son fonctionnement à l’aide de prises de sang régulières.
Une prise régulière et rigoureuse des antibiotiques est nécessaire à la réussite du traitement. Même en cas d’apparition d’effets indésirables, il ne faut pas modifier le traitement sans l’avis de son médecin. La durée du traitement, habituellement de six mois (voire plus), doit également être impérativement respectée pour limiter le risque de contagion et éviter le développement de résistance aux antibiotiques du bacille tuberculeux.

Quelles indications ?

Les médicaments antituberculeux sont indiqués dans :
  • Le traitement curatif de la Tuberculose. Les médicaments antituberculeux présentent la particularité d’être toujours associés à 2, 3, 4, dans le traitement curatif de la tuberculose.
  • La chimioprophylaxie primaire et secondaire de la tuberculose.
  • La lèpre.

Précautions


Il faut pratiquer un bilan hépatique et rénal, avec dosage de l’uricémie avant tout traitement utiliser les antituberculeux toujours en association.
  • En cas de grossesse, les antituberculeux sont utilisables en cas de nécessité absolue.
  • l’allaitement est déconseillé au cours d’un traitement aux antituberculeux.


ISONIAZIDE.

Ä Spécialités.
F Rimifon.
Ä Propriétés.
F Antibiotique bactéricide agissant électivement sur le bacille de Koch.
F Il sera utilisé dans toutes les tuberculoses en primo infection ou en rechute.
Ä Effets indésirables.
F Troubles gastro-intestinaux.
ü Nausées.
ü Vomissements.
ü Douleurs épigastriques.
F Fièvre.
F Astralgie.
F Myalgie.
F Anorexie.
F Peut provoquer des crises convulsives.
F Forte hépato toxicité : forte élévation des transaminases ou une hépatique.
F Neurotoxicité.
F Troubles psychiques.
ü Excitation.
ü Euphorie.
ü Insomnie.
Ä Contres indications.
F Une hypersensibilité à l'isoniazide : très fréquent.
F Insuffisance hépatique sévère.
Ä Précautions d'emploi.
F Surveiller très régulièrement la fonction hépatique.
F Dosage des transaminases toutes les semaines ensuite tous les mois. Si les transaminases sont 10 fois supérieures à la normale, il faut arrêter le traitement.
F Surveillance des neuropathies périphériques : examen neurologique clinique.
F Diminuer la posologie en cas d'insuffisance rénale.
F Grossesse: à éviter dans les premiers mois sauf encas de tuberculose très active.
Ä Les interactions médicamenteuses.
F Avec les corticoïdes : l'activité de l'isoniazide sera diminuée.
F Avec les antimycosiques : espacer la prise de 12 heures.


ETHAMBUTOL.

Ä Spécialités.
F Dexambutol.
F Myambutol.
Ä Propriétés.
F Antibiotiques agissants électivement sur les mycobactéries.
F Agit sur les différentes tuberculoses.
Ä Effets indésirables.
F Troubles oculaires : très rare.
ü Baisse de l'acuité visuelle.
ü Confusion entre le vert et le rouge.
F Troubles digestifs : très rare.
Ä Contres indications.
F Hypersensibilité à l'éthambutol.
F Névrite optique.
Ä Précautions d'emploi.
F On précédera la prescription d'éthambutol par un examen ophtalmologique.
ü Etude de l'acuité visuelle, de la vision des couleurs, d'un fond d'œil, du champ visuel.
ü Cet examen se fait deux fois dans le premier mois puis tous les deux mois.
F Il n'est pas contre indiqué pendant la grossesse.


PYRAZINAMIDE.

Ä Spécialités.
F Pirilène.
Ä Propriétés.
F Active sur le mycobactérium africanum et sur le mycobactérium tuberculosis.
F Pas actif sur les autres mycobactériums.
Ä Indications.
F Associé aux autres tuberculoses classiques en vue de réduire le traitement à 6 mois.
F Permet de traiter les tuberculoses ayant résisté aux trois premiers.
Ä Effets indésirables.
F Forte toxicité hépatique : apparition d'hépatites.
F Hausse de l'uricémie.
F Nausées, vomissements.
F Allergies.
F Anorexie.
F Phénomène de photo sensibilisation (attention au soleil).
Ä Précautions d'emploi.
F Bilan hépatique très strict.
F Bilan rénal.
F Dosage de l'acide urique (uricémie).
F Bilans à faire tous les 8 jours pendant le premier mois puis tous les 15 jours.
F Si les transaminases sont multipliées par 3, il faut arrêter le traitement.
Ä Contres indications.
F Insuffisance hépatique.
F Insuffisance rénale.
F Grossesse: contre indication formelle.


STREPTOMYCINE.

Ä Spécialités.
F Streptomycine.
Ä Indications.
F Associé aux trois premiers.


RIFABUTINE.

Ä Spécialités.
F Ansatipine.
Ä Propriétés.
F Spectre plus large.
F Active sur les mycobactéries multirésistantes.
Ä Effets indésirables.
F Coloration en rouge des urines, des sels, des sécrétions (larmes) et de la peau.
F Myalgie.
F Astralgie.
F Troubles digestifs : nausées.
F Modification du goût.
F Troubles hématologiques.
ü Thrombopénie.
ü Thrombocytopénie.
ü Anémie.
Ä Précaution d'emploi.
F Surveiller la NFS et la fonction hépatique très régulièrement.
F Déconseillée chez la femme enceinte.
Ä Interactions médicamenteuses.
F Les contraceptifs oraux perdent leur efficacité.


voir plus: 
expose sur  Anti tuberculose





































References:
1 - http://frankpaillard.perso.infonie.fr/infirmier_PHARMACO_ANTI_TUBERCULEUX.htm
2 - https://eurekasante.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/tuberculose.html?pb=antibiotiques
3 -https://sante.lefigaro.fr/sante/traitement/antibiotiques-antituberculeux/precautions

expose sur Anti tuberculose

Anti tuberculose



Introduction :

La plupart des malades atteints de TB achèvent leur traitement sans souffrir d’effets secondaires notables. Mais, comme quelques rares sujets en éprouvent parfois, il est important de maintenir une surveillance clinique pendant le traitement antituberculeux. Les examens de laboratoire ne sont toutefois pas indispensables en routine.
Donc  que ce qui un anti-tubercukose  ?  
1/ Définitions de l’anti-tuberculose :
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie de la complexe tuberculose correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch ou BK).
2/ Le vaccine en anti-tuberculose :
Le test le plus fiable doit être injecté à l'aiguille Deux tests tuberculiniques sont commercialisés en France. Le Mono test est une bague pourvu de pointes en plastique permettant d'injecter la tuberculine dans la couche superficielle de la peau (le derme). La Tuberculine Mérieux° est un liquide à injecter à l'aide d'une très fine aiguille. Une injection intradermique réussie forme un petit bouton ayant l'apparence d'une " peau d'orange " claire. L'injection est un peu douloureuse (comme une piqûre d'ortie). Mais le test intradermique à la tuberculine est beaucoup plus fiable que la bague. En effet, en fonction de la quantité de tuberculine sur les pointes en plastique et de la force avec laquelle la bague est pressée contre la peau, des quantités de tuberculine très différentes peuvent être injectées dans la peau. C'est pour quoi l'injection intradermique est le test de référence, l'utilisation de la bague étant seulement " tolérée " pour les enfants en dessous de 3 ans. Les textes officiels précisent que le test peut être pratiqué par un médecin ou un infirmier, mais que la lecture du test doit obligatoirement être faite par un médecin.
3/ le traitement en anti-tuberculose :
Le traitement pour traiter la tuberculose comprend l'association de trois ou quatre antibiotiques antituberculeux qui sont: La guérison est obtenue dans la majorité des cas si le traitement est bien suivi.
Ce traitement est confronté à une autre problématique : celle de sa résistance qui est de plus en plus importante surtout chez les patients souffrant du sida et dans certains pays pauvres.
Le traitement est d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à bacille de Koch sensible chez un patient immunocompétent, comprenant 2 mois de quadrithérapie antibiotique (isoniazide + rifampicine + pirilène + ethambutol) puis 4 mois de bithérapie (isoniazide et rifampicine).
Le traitement prolongé est indispensable afin de guérir la maladie et éviter l'émergence de souches résistantes dont l'évolution est souvent beaucoup plus grave.
Ø  Rifadine :
Ce traitement peut être utilisé pour traiter la tuberculose osseuse.
Ø  Isoniazide :
L'isoniazide est utilisé généralement à la dose de 5 mg, en association avec trois autres antibiotiques. Isoniazide inhibe la multiplication des bactéries responsables de la tuberculose. Ce médicament doit être administré à jeun.
Ø  Rifampicine :
La rifampicine est utilisée habituellement à la dose de 10 mg/kg/jour, pendant une durée de 6 mois, pour le traitement de la tuberculose. Cet antibiotique est un fort inducteur enzymatique : il accélère la dégradation des autres médicaments, notamment les contraceptifs oraux. Les femmes sous contraceptifs sont donc invitées à revoir leur traitement à la hausse (après consultation du gynécologue), voire à passer à une contraception mécanique (préservatif, ...) pendant la durée du traitement. La rifampicine provoque une coloration orangée des urines. C'est un bon moyen d'objectiver l'observance du traitement.
Ø  Streptomycine :
La streptomycine (découverte par Waksman vers 1946) fut le premier antibiotique actif contre le bacille de Koch. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte et doit impérativement être associé à d'autres antituberculeux (INH et PAS).
Ø  Posologie :
Par voie intramusculaire chez l'adulte : 15 à 25 mg par kg et par jour.
Par voie intrarachidienne : Pour l'adulte, vingt cinq à cent milligrammes par jour, pour un enfant, vingt à quarante milligrammes par kilogramme et par jour en 2 ou 4 injections.
Surveillance du traitement : Les fonctions auditives et rénales devront être surveillées régulièrement.
Ø  Éthambutol :
L'éthambutol est utilisable chez la femme enceinte.
Posologie pour adulte : Le matin à jeun en une seule prise, quinze à vingt milligrammes par kilogramme. Ne pas dépasser vingt cinq milligrammes par kilogramme par 24 h sans dépasser 60 jours, puis réduire à quinze milligrammes par kilogramme et par jour.
Ø  Diarylquinolines :
Le R207910, une molécule de la famille des diarylquinolines, pourrait se révéler prometteuse contre Mycobacterium tuberculosis. Elle fait naître trois espoirs :
Raccourcir la durée du traitement ;
Envisager des prises une seule fois par semaine en association avec un autre antituberculeux ;
Etre active sur des souches multi résistantes, avec une efficacité bactéricide bien supérieure à celle de l'isoniazide et de la rifampicine.
Ce médicament est actuellement en phase très précoce de son développement. Seules des études approfondies chez l'homme permettront de vérifier que ces espoirs sont fondés.

ü  Notez Bien :
Ce traitement doit être pris durant six mois, en une seule prise le matin à jeun. Même s'il est adapté à chaque individu ce traitement est un minimum de six mois.
Certains antibiotiques qui viennent d'être cités entraînent des effets secondaires. C'est le cas en particulier de la rifampicine qui donne une coloration orange aux urines, aux larmes et aux excréments.
Ces antibiotiques sont également susceptibles d'amener l'apparition d'une hépatite c'est-à-dire une inflammation du tissu du foie que l'on appelle hépatite médicamenteuse.
Certains d'entre eux entraînent également des troubles de la vision qui se caractérise par la survenue d'anomalies de la vision des couleurs et d'une diminution de l'acuité visuelle.
L'évolution se fait quelquefois vers une cécité visuelle si une prise en charge de ces troubles ne se fait pas convenablement.
4/ Résistance aux traitements antituberculeux :
Elle est due à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des problèmes importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner, surtout en cas de résistances à plusieurs antituberculeux (multi résistance). Dans le pire des cas, elle est dite étendue lorsque qu'elle concerne des antibiotiques de première intention (isionazide, rifampicine) et un ou plusieurs antibiotiques de seconde intention. Son incidence est d'environ 10 % des nouveaux cas (pour un seul antibiotique) et de 1 % (pour plusieurs antibiotiques). Dans certains pays, ces chiffres peuvent atteindre plus de 50 % des cas (notamment en Russie)
Le dépistage de ces formes est difficile, la mise en culture du germe en présence des différents antibiotiques (antibiogramme) requérant plusieurs semaines pour avoir un résultat du fait de la lenteur de multiplication du mycobactérium. La recherche directe de mutations responsable de la résistance est faisable et donne de bons résultats. Du fait de son coût, ces techniques sont difficilement applicables dans les pays pauvres. Une autre méthode consiste à observer la croissance de la souche de mycobacterium au microscope, en présence de différents antibiotiques. Elle donne des résultats fiables et assez rapide (une semaine)
Le traitement des formes résistantes consiste en l'utilisation d'antituberculeux testés comme efficace sur la souche en question, complété par une fluoroquinolone et par des antibiotiques, dits de seconde ligne. La prise en charge a fait l'objet d'un document de recommandations publié par l'OMS en 2006.
5/ Comment le personnel soignant contrôle-t-il l’apparition d’effets secondaires chez les patients?
a) en apprenant aux patients à reconnaître les symptômes des réactions les plus courantes et à les signaler si elles apparaissent;
b) en leur demandant spécifiquement s’ils ont constaté ces symptômes à chaque consultation pendant le traitement, c’est-à-dire au moins une fois par mois pour chaque patient
·         PRÉVENTION DES EFFETS SECONDAIRES :
Le personnel soignant doit être au courant des situations particulières ayant une incidence sur le choix et la posologie des antituberculeux
Il est possible de prévenir la neuropathie périphérique causée par l’isoniazide. Elle se manifeste en général par une sensation de brûlure aux pieds et elle est plus fréquente chez les sujets VIH-positifs et les consommateurs d’alcool. Il convient de donner à ces patients un traitement préventif de pyridoxine à la posologie de 10 mg/jour. L’idéal serait, dans la mesure du possible, de prescrire systématiquement 10 mg/jour de pyridoxine avec l’isoniazide.
6/ EFFETS SECONDAIRES DES ANTITUBERCULEUX :
Médicament Effets secondaires Effets secondaires rares Courants isoniazide :
v  Neuropathie périphérique convulsions, pellagre, arthralgies,
v  Hépatite (plus de 40 ans) agranulocytose, réactions somnolence/léthargie lupoïdes, éruptions cutanées, psychose aiguë  rifampicine
v  Digestifs: insuffisance rénale aiguë, anorexie, nausées, choc, thrombopénie, éruption vomissements, douleurs cutanée,“syndrome grippal” abdominales (traitement intermittent),
v  Hépatite colite pseudo-membraneuse,
v  Diminution de l’efficacité pseudo insuffisance des contraceptifs oraux surrénalienne, ostéomalacie, anémie hémolytique   pyrazinamide
v  Arthralgies troubles digestifs,
v  Hépatite éruptions cutanées, anémie  sidéroblastique streptomycine
v  Lésions nerveuses des éruptions cutanées fonctions auditives et vestibulaires (y compris pour le fœtus)
v  Lésions rénales éthambutol
v  Névrite optique éruptions cutanées, douleurs articulaires, neuropathie périphérique thioacétazone
v  Eruptions cutanées, hépatite, agranulocytose impliquant souvent les muqueuses, avec parfois la formation de cloques.

7/ Effets secondaires des antituberculeux chez les  malades VIH-positifs :
Les réactions indésirables sont plus fréquentes chez les tuberculeux VIH-positifs que les autres. Le risque augmente en fonction de l’immunodéficience. La plupart des effets secondaires se produisent au cours des deux premiers mois de traitement.
·         Eruptions cutanées :
C’est la réaction la plus fréquente, souvent précédée ou accompagnée de fièvre. L’implication des muqueuses est courante et le médicament responsable est en général la thioacétazone, même si la streptomycine et la rifampicine sont parfois incriminées. Les réactions cutanées graves, parfois mortelles, comprennent la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et l’érythrodermie bulleuse avec épidermolyse (syndrome de Lyell).
·         Autres réactions :
Les troubles digestifs et les hépatites sont les réactions qui imposent le plus fréquemment une modification du traitement. Il peut exister un risque accru de choc anaphylactique et de thrombopénie associé à la rifampicine.
Conclusion:
 L’anti-tuberculose c’est le  seul solution très efficace pour lutte contre les effets nocif et aussi le grand problème de la sante par leur fréquent par leur gravite .
 La  résistance au  traitement est due à des traitements insuffisants en doses ou en durée. Elle pose des problèmes importants car la tuberculose est beaucoup plus délicate à soigner, surtout en cas de résistances à plusieurs anti-tuberculoses (multi résistance). Donc ;il doit être préciser   des traitements  efficace  en dose  ou en durée .





 voir plus:
                             Anti tuberculose