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dimanche 27 mars 2016

Zona

Le zona : qu'est-ce-que c'est ? 

Le zona est une maladie causée par la réactivation du virus de la varicelle. Elle survient habituellement chez les adultes et les personnes âgées ayant déjà eu la varicelle. Le vaccin contre le zona est le meilleur moyen de protection contre cette maladie.

 

Causes et épidémiologie du zona

La fréquence du zona augmente avec l'âge : 60 % des cas surviennent après l'âge de 45 ans. Souvent aiguë et sans séquelles, le zona peut néanmoins avoir des conséquences lourdes, notamment à cause des douleurs neuropathiques post-zostériennes persistantes qui touchent 20 % des adultes. Découvrez les causes de cette maladie.

Le zona, une réactivation du virus de la varicelle

Il s’installe dans les ganglions sensitifs et s’endort. Mais, chez certaines personnes, il se réveille et revient d’une manière peu agréable. 

 Le zona, c’est bien la résurgence de la varicelle. Sa réactivation se produit généralement lors d’une baisse des défenses du système immunitaire », explique le Dr Marc Perrussel, dermatologue et membre du Syndicat national des dermatologues.


Quels sont les symptômes du zona ?

Quelle que soit son origine, le zona prend toujours la même forme : d'une éruption localisée (contrairement à la varicelle qui, elle, est générale), faite de vésicules disposées sur une peau rougie, d'un seul côté du corps.  
Ces lésions se situent toujours sur le trajet d'un nerf sensitif. Le plus souvent on trouve cette éruption sur :
  • Le thorax (environ 1 fois sur 2)
  • Le long d'une ou de plusieurs côtes
  • La région dorso-lombaire
  • Le bas de l'abdomen (possible atteinte des organes génitaux)
  • Le cou
  • Le visage.
En quelques jours, les vésicules sèchent et des croûtes se forment. Ces dernières tombent au bout d'une dizaine de jour et laissent place à d' éventuelles cicatrices.
Outre ses désagréments cutanés, le zona provoque des douleurs névralgiques intenses qui peuvent, soit précéder l'éruption (pendant 1 à 3 jours, voire une semaine avant), soit l'accompagner. Et parfois, persister longtemps après la guérison.
Ces douleurs prennent la forme :
  • De démangeaisons intenses,
  • De sensations de brûlure.
D'autres symptômes sont souvent présents lors de l'éruption :
  • Une légère fièvre (38 à 38,5 °C) ;
  • Des douleurs d'un seul côté souvent lancinantes et intenses ne disparaissant qu'en 2 à 3 semaines ;
  • Une perte temporaire de la sensibilité de petites zones de la peau de la région atteinte.
Ainsi, le zona est-il aisément identifiable.

Contagion

Le zona ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Cependant, le liquide à l’intérieur des vésicules rouges qui se forment durant une crise de zona contient plusieurs particules du virus de la varicelle. Ce liquide est donc très contagieux : une personne qui y touche peut attraper la varicelle si elle ne l’a jamais eue. Pour pénétrer dans l’organisme, le virus doit entrer en contact avec une muqueuse. Il peut infecter quelqu’un qui se frotte les yeux, la bouche ou le nez, par exemple, avec une main contaminée.
Le lavage des mains aide à prévenir la transmission du virus. Il est aussi conseillé d’éviter les contacts physiques lorsque le liquide s’écoule des vésicules. Les personnes qui n’ont pas eu la varicelle et dont l’infection pourrait avoir des conséquences graves doivent redoubler de prudence : c’est le cas, par exemple, des femmes enceintes (l’infection peut être dangereuse pour le foetus), des personnes dont le système immunitaire est affaibli et des nouveau-nés.

Quel est le traitement du zona ?

Si vous êtes la victime de ce virus :
  • Le premier volet du traitement que votre médecin proposera consiste en une désinfection cutanée à l'aide d'un désinfectant type chlorexidine.
  • Ensuite, selon les circonstances,  son ordonnance peut prévoir un traitement antiviral, d'autant plus efficace qu'il sera prescrit dès l'apparition des signes et à fortes doses.
  • Enfin, votre médecin pourra vous proposer des médicaments supprimant la douleur comme du paracétamol seul ou plus souvent associé à la codéine.
  • Dans les cas graves ou chez les personnes déjà affaiblies, une hospitalisation peut être nécessaire.
Il ne sert à rien de jouer les fortes têtes. Vous devrez suivre ses instructions à la lettre pour éviter les complications, qu'elles soit infectieuses ou douloureuses.

La vaccination contre le zona

La vaccination contre le zona est recommandée pour les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus. Le schéma vaccinal est d'une seule dose de vaccin, sans rappel.







References:
1- https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=zona_pm
2- https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/zona/zona.htm
3- https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-infectieuses/maladies-virales/symptomes-du-zona-comment-reconnaitre-cette-maladie-virale-198785 
4- https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/zona/

La Grippe

Quels sont les symptômes de la grippe ?


La grippe (ou influenza) est une maladie infectieuse fréquente et contagieuse causée par quatre types de virus : le virus de la grippe A, le virus de la grippe B, le virus de la grippe C et le virus de la grippe D2, touchant les oiseaux et certains mammifères dont le porc, le phoque et l'être humain.
Elle sévit sur un mode épidémique saisonnier essentiellement automno-hivernal. Elle se traduit chez l'être humain par un ensemble de signes non spécifiques associant fièvre, céphalées, toux, pharyngite, myalgies, asthénie et anorexie. Ces symptômes, éléments du syndrome grippal dont la grippe n'est qu'une cause parmi d'autres, font évoquer le diagnostic par la soudaineté de leur apparition, leur survenue en période d'épidémie grippale et leur disparition habituelle après quelques jours d'évolution. Dans les cas les plus sérieux, la grippe est grevée de complications (au premier rang desquelles les pneumonies bactériennes et la déshydratation) possiblement fatales.

Les premiers symptômes :

  • Une grande fatigue (asthénie) qui s'installe progressivement et de manière croissante
  • Des frissons, même lorsque l'on n'a pas froid
  • Une toux sèche et douloureuse

Dans un second temps :

  • Une gorge irritée et douloureuse
  • Une fièvre élevée supérieure à 39°C
  • Un nez bouché et qui coule
  • Des douleurs musculaires et articulaires qui ressemblent à des courbatures
  • Des yeux qui pleurent, injectés de sang ou douloureux quand on les touche
  • Des maux de tête
Dans tous les cas, en cas d'aggravation brutale ou sans amélioration de l'état 72 h après les premiers symptômes, il faut absolument consulter un médecin.

Une contagion qui peut durer 6 jours.

Temps d'incubation et de contagion

"Le temps d'incubation (délai qui s'écoule entre le moment de l'affection et l'apparition des symptômes) dure généralement entre 24 et 48 heures, mais il peut s'étendre à 72 heures, rappelle le Dr Parneix. Toutefois, le malade est contagieux, même avant l'apparition des symptômes et ce, pendant une période moyenne de 6 jours."

Comment se transmet le virus de la grippe ?

Pour être contaminé par le virus de la grippe, il faut être en contact avec une personne déjà grippée. La contamination peut se faire de trois façons :
  • La première par voie aérienne : une personne malade projette des gouttelettes de salive dans l'air, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l'air, prêts à être inhalés et à vous contaminer.
  • La seconde, par contact direct rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse.
  • Enfin, la contamination peut se faire par le contact avec des objets touchés par une personne malade, par exemple une poignée de porte ou un téléphone.

Comment éviter de contaminer ses proches quand on a la grippe ?

  • Tousser au pli du coude et se couvrir le nez lorsqu'on éternue,
  • Laver les mains avec du savon régulièrement dans la journée, notamment après vous être mouché, avoir toussé ou éternué.
  • Se moucher dans un mouchoir et le jeter ensuite à la poubelle, idéalement fermée avec un couvercle, 
  • Porter un masque chirurgical si l'on est malade et que l'on doit se rendre dans un lieu clos et public, cela empêche de contaminer les autres. 
  • Le gel hydroalcoolique est également pratique, mais à long terme, il peut dessécher les mains. 
  • Pensez enfin à aérer les pièces régulièrement, plusieurs fois par jour : vous supprimerez ainsi les virus stagnants dans l'air, par les éternuements et la respiration. 








 References:
1 - https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/1551976-grippe-2020-symptomes-mort-france-duree-incubation-traitement/
2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe

L Diphtirie

Qu'est-ce que c'est ?



La diphtérie est une maladie causée par plusieurs espèces de bactéries du genre Corynebacterium. Elle peut se traduire soit par une réaction cutanée (cas les plus fréquents), soit par une infection respiratoire responsable d'une atteinte au niveau du système nerveux central, de la gorge et d'autres organes. Il existe un vaccin efficace, obligatoire pour les enfants et les professionnels de santé. Doctissimo fait le point sur cette maladie. 

Comment la diphtérie se propage-t-elle?

La diphtérie se propage facilement entre individus par un contact direct ou par l’air, avec des gouttelettes respiratoires émises lorsqu’une personne tousse ou éternue. La maladie peut également se propager par le contact avec des vêtements ou des objets contaminés.

Les symptômes

On distingue la diphtérie respiratoire et la diphtérie cutanée.
Après une période d’incubation de deux à cinq jours, la maladie se manifeste par une angine : irritation de la gorge, fièvre, gonflement des ganglions du cou. On reconnaît la maladie à la formation de membranes blanchâtres ou grisâtres dans la gorge et parfois le nez, entraînant des difficultés à déglutir et respirer (en grec, « diphtheria » signifie « membrane »).
Dans le cas de diphtérie cutanée, essentiellement en zone tropicale, ces membranes se retrouvent au niveau d’une plaie.

Une prise en charge par antibiothérapie et sérothérapie

La prise en charge thérapeutique d’un cas de diphtérie, porteur du gène codant la toxine diphtérique outre le traitement spécifique comprend l’antibiothérapie, la sérothérapie, l’isolement respiratoire en cas d’atteinte ORL et la mise à jour du statut vaccinal.
La prévention autour d’un cas de diphtérie passe par la détection rapide des cas et de leurs contacts humains et leur prise en charge immédiate. La recherche des contacts animaux en cas d’identification de C. ulcerans ou pseudotuberculosis et leur prise en charge est d’ailleurs fortement recommandée.

Les vaccins antidiphtériques sont-ils recommandés?

Tous les enfants doivent être vaccinés contre la diphtérie. Les 3 doses de primovaccination administrées durant la petite enfance servent de base à l’acquisition d’une immunité à vie contre la maladie. En outre, les programmes de vaccination doivent veiller à ce que 3 doses de rappel d’anatoxine diphtérique soient administrées au cours de l’enfance et de l’adolescence. Quel que soit leur âge, les personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées contre la diphtérie devraient recevoir les doses nécessaires pour achever la série de vaccination.
Les récentes flambées de diphtérie apparues dans plusieurs pays sont le signe d’une couverture vaccinale insuffisante montrant à quel point il est important de maintenir un haut niveau de couverture dans le cadre des programmes de vaccination infantile. Les personnes non vaccinées sont exposées à un risque quel que soit le contexte. On estime que 86% des enfants du monde reçoivent les 3 doses recommandées de vaccin contenant l’anatoxine antidiphtérique, les 14% restants étant soit non vaccinés, soit partiellement vaccinés.

Les personnels de santé doivent-ils prendre des précautions supplémentaires?

Dans les régions d’endémie et en cas de flambées, les personnels de santé peuvent être exposés à un risque plus élevé de contracter la diphtérie par rapport à la population générale. Par conséquent, une attention particulière devrait être accordée à la vaccination des soignants susceptibles d’être exposés à Corynebacterium diphtheriae dans le cadre de leur travail.












References:
1- https://www.who.int/features/qa/diphtheria/fr/
2- https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/diphterie
3- https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diphterie
4- https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1456_diphterie.htm#

Fièvre Typhoïde

Définition de la fièvre typhoïde

La fièvre typhoïde est une infection potentiellement mortelle causée par la bactérie Salmonella typhi.
Elle se transmet généralement par l’absorption d’eau ou d’aliments contaminés.
Ses principaux symptômes sont les suivants: fièvre prolongée, fatigue, maux de tête, nausées, douleurs abdominales et troubles du transit (constipation ou diarrhée). Une éruption cutanée peut survenir chez certains patients. Les cas graves peuvent entraîner de sérieuses complications, voire le décès.
La fièvre typhoïde peut être traitée au moyen d’antibiotiques mais la progression de la résistance à différents types d’antibiotiques rend le traitement plus complexe.
Même après la disparition des symptômes, les sujets peuvent demeurer porteurs de la bactérie responsable de la typhoïde et, par conséquent, la transmettre par voie fécale.
On estime que, chaque année, la typhoïde touche entre 11 et 20 millions de personnes et qu’elle entraîne 128 000 à 161 000 décès. Les communautés pauvres et les groupes vulnérables, notamment les enfants, sont les plus exposés.

Etiologie

La typhoïde est due à plusieurs sérovars de Salmonella enterica, une bactérie à Gram négatif, la plus commune étant S. typhi. Elle se transmet par voie oro-fécale de l'homme à l'homme quand la nourriture ou l'eau sont contaminées par les fèces d'individus infectés. Il n'existe pas de réservoir zoonotique connu. Une fois ingérée, la S. typhi prolifère dans les macrophages et se propage par voie sanguine jusqu'à la moelle osseuse, le foie et la vésicule biliaire puis est dispersée dans la bile et les fèces. Les porteurs asymptomatiques peuvent transmettre la maladie du fait de la colonisation de la vésicule biliaire.

Symptômes de la fièvre typhoïde

Parmi les symptômes de la fièvre typhoïde, on trouve :
  • la fièvre
  • la toux
  • la diarrhée
  • la fatigue
  • les maux de tête
  • la perte d'appétit
  • la constipation (difficulté à évacuer les selles)
  • l'éruption de taches plates rosées sur l'abdomen ou la poitrine
Il s'écoule habituellement de 8 à 14 jours avant l'apparition des symptômes. Toutefois, chez certaines personnes, la maladie se manifeste en trois jours seulement. Chez d'autres, il faut plus de 60 jours. Certaines personnes ne développent aucun symptôme.
Dans les cas graves, les symptômes peuvent empirer et provoquer la mort. Ces symptômes incluent notamment :
  • une hypertrophie du foie
  • une hypertrophie de la rate
  • un saignement intestinal

Mesures à prendre si vous tombez malade

Communiquez avec un professionnel de la santé si vous avez des symptômes de maladie ou croyez avoir la fièvre typhoïde.
Si vous tombez malade pendant un voyage ou après votre retour au Canada, consultez un professionnel de la santé et dites-lui :
  • quels sont vos symptômes
  • le nom des endroits où vous avez voyagé
Si vous êtes malade, buvez beaucoup d'eau ou d'autres liquides pour prévenir la déshydratation (perte d'eau) causée par la diarrhée.

Comment traiter la fièvre typhoïde ?

Il existe un traitement anti-bactérien efficace contre le fièvre typhoïde
La prise en charge est généralement effectuée au domicile du patient. Toutefois, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire pour les cas un peu plus complexes (des vomissements et des saignements importants, une contamination chez le jeune enfant, etc.).
La recherche de l'agent pathogène source de l'infection est nécessaire, en amont, afin d'y adapter le traitement adéquat. L'antibiothérapie à domicile s'étend sur une période entre 7 et 14 jours. .
Au vu du risque de transmission très important, l'isolement du patient est important. Dans le cadre de complications de la maladie, l'intervention chirurgicale est possible afin de rétablir le système digestif attaqué par la bactérie.










References:
1- https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=99745
2- https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/fievre-typhoide/symptomes.html
3- https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=fievre-typhoide_pm
4- https://www.who.int/features/qa/typhoid-fever/fr/

mardi 22 mars 2016

Troubles du rythme


Définition de l’arythmie

Les troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont caractérisés par une fréquence cardiaque anormale : trop lente, appelée bradycardie ; trop rapide, appelée tachycardie ; ou irrégulière.
Les troubles du rythme cardiaque ne sont pas toujours graves, mais une surveillance régulière par le médecin doit être effectuée. Des règles hygiéno-diététiques et un traitement adapté permettent d’éviter l’expression de ces troubles et les risques de complications.
La distinction entre variations normales du rythme cardiaque et arythmies n’est pas toujours facile. Une arythmie peut parfois passer inaperçue. La fréquence cardiaque est aux alentours de 70-75 battements par minute, elle peut être ralentie ou augmentée selon les individus, mais reste régulière. Cette fréquence varie entre 60 à 100 battements par minute en fonction de :
  1. L’âge
  2. L’activité physique
  3. Une émotion intense
  4. L’heure de la journée
Le cœur s’adapte à chaque situation normale et son rythme augmente de manière régulière sans aucune gêne ressentie.

 Analyse d'un électrocardiogramme

Qu'est ce qui peut favoriser les troubles du rythme cardiaque

Les troubles du rythme cardiaque sont le plus souvent causés par la présence de fibrose dans le muscle cardiaque. La fibrose est un tissu fibreux inerte, cicatriciel, qui se comporte comme un isolant. L’infarctus du myocarde, en particulier, laisse sur le cœur des cicatrices de ce type.
Le muscle cardiaque n’est alors plus lisse et homogène, ce qui gêne le cheminement de l'impulsion électrique et peut provoquer des troubles du rythme. Ceux-ci peuvent concerner différentes parties du cœur : oreillettes, ventricules ou leur jonction.
Quand il s'agit d'épisodes brefs de tachycardie ou d'arythmie, dus le plus souvent à l'anxiété ou à l'émotion, les troubles du rythme cardiaque sont parfois désignés sous le terme de palpitations.

Causes

La cause la plus fréquente d’arythmies est une maladie du cœur, en particulier la maladie des artères coronaires, les maladies des valvules cardiaques, et l’insuffisance cardiaque. De nombreux médicaments, sur ordonnance ou en vente libre, dont ceux administrés pour traiter les troubles cardiaques, peuvent provoquer des arythmies. Certaines arythmies sont causées par des anomalies anatomiques présentes dès la naissance (malformations congénitales). Les altérations du système de conduction cardiaque liées à l’âge augmentent le risque de certaines arythmies.
Il est parfois impossible d’identifier la cause d’une arythmie.

Arythmies rapides

Une arythmie rapide (tachyarythmie) peut être déclenchée par l’exercice physique, un stress émotionnel, une consommation excessive d’alcool, le tabac ou par la prise de médicaments stimulants, comme les remèdes utilisés contre le rhume ou le rhume des foins.
Une hyperactivité de la thyroïde (hyperthyroïdie), qui induit des taux élevés d’hormone thyroïdienne, peut provoquer une tachycardie.

Arythmies lentes

Une arythmie lente (bradyarythmie) peut être déclenchée par la douleur, la faim, la fatigue, les troubles digestifs (comme les diarrhées et les vomissements), ou la déglutition, qui peuvent stimuler le nerf vague de manière excessive. Une stimulation excessive du nerf vague, événement rare, peut entraîner un arrêt momentané du cœur. Dans la plupart de ces cas, l’arythmie a tendance à se résoudre spontanément.
Une hypoactivité de la thyroïde (hypothyroïdie), qui induit de faibles taux d’hormone thyroïdienne, peut provoquer des arythmies lentes.

Diagnostic

  • Électrocardiographie
Souvent, la description des symptômes par le patient peut faciliter un premier diagnostic et permettre d’évaluer la gravité de l’arythmie. Les considérations les plus importantes sont de savoir si les palpitations sont :
  • Rapides ou lentes
  • Régulières ou irrégulières
  • Brèves ou prolongées

Symptômes des arythmies cardiaques

Lorsqu'elle est ressentie par le patient, l'arythmie cardiaque se manifeste par une sensation de coups dans la poitrine ou d'emballement du cœur. Une pause cardiaque même très brève peut provoquer une perte d'équilibre, une chute ou une perte de connaissance (syncope). D'autres symptômes sont associés : une angoisse, un essoufflement, une impression de gêne dans le thorax.
Les arythmies cardiaques peuvent aussi être asymptomatiques, sans signe perceptible pour la personne qui en souffre.

Les principaux traitements

Le traitement est mis en place par un cardiologue. Sa surveillance peut être assurée par un médecin traitant.

Traitement médicamenteux

Chaque traitement est adapté au patient et au trouble du rythme rencontré. Il peut être prescrit pour prévenir les futures crises, diminuer les symptômes, éviter la survenue de complications des maladies cardio-vasculaires sous-jacentes, …
Principaux traitements médicaux :
  1. Anti-arythmiques : prévention de la crise ou traitement des arythmies.
  2. Anticoagulants : prévention des complications telles que les accidents thromboemboliques.

Traitements électriques externes

    1. La cardioversion électrique ou choc électrique ou défibrillation : geste hospitalier programmé sous anesthésie générale, caractérisé par une forte décharge électrique délivrée pour restaurer un rythme cardiaque normal lorsque les traitements médicaux ont échoué. Il est nécessaire de prendre des anticoagulants avant l’opération pour éviter le risque de formation de caillot sanguin.
    1. La cardioversion électrique d’urgence : réalisée lorsque le patient est en arrêt cardiaque avec les défibrillateurs cardiaques mis à disposition dans les lieux publics fréquentés.

Traitements électriques internes

    1. Technique d’ablation par courant de haute fréquence : traitement curatif (sous anesthésie locale) qui consiste à appliquer un courant de haute fréquence à l’aide d’une sonde (via un cathéter) qui mit en contact avec la zone à traiter, cautérise le tissu cardiaque ;
    1. Défibrillateur automatique implantable : pour prévenir les cas de mort subite chez les patients atteints de troubles graves du rythme ventriculaire. Il est composé de sondes reliées au muscle cardiaque et d’un boîtier électrique (100g) placé dans une poche sous la peau. Cette surveillance permanente permet en cas d’anomalie grave de mettre en marche le défibrillateur ;
    1. Pacemaker : stimulateur cardiaque, qui permet de stimuler les cœurs avec un ralentissement important et de provoquer des contractions cardiaques. Le dispositif électrique est composé d’un boîtier (25g) posé sous la peau et d’électrodes posées (en passant par les veines) dans le ventricule et/ou l’oreillette.















 References: 
1 - https://www.sciencesetavenir.fr/sante-maladie/troubles-du-rythme-cardiaque-definition-symptomes-traitements_104703
2 - https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/cardiologie/arythmie/
3 - https://www.fedecardio.org/Les-maladies-cardio-vasculaires/Les-pathologies-cardio-vasculaires/les-troubles-du-rythme-cardiaque
4 -https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-cardiaques-et-vasculaires/troubles-du-rythme-cardiaque/vue-d%E2%80%99ensemble-des-troubles-du-rythme-cardiaque

Valvuloplasties

Valvuloplasties

Définition 

Technique chirurgicale consistant à réparer une valve comme une valve du cœur (aortique, mitrale etc.). La valvuloplastie consiste également à dilater une valve sténosée (rétrécie) en utilisant une sonde munie d'un ballonnet que l'on gonfle.

Types d’anomalies des valves cardiaques.

Nous distinguons deux anomalies importantes :
  • La sténose valvulaire : la valve se durcit ou s’épaissit, elle ne peut plus s’ouvrir suffisamment et laisse donc passer moins de sang
  • L’insuffisance valvulaire : la valve ne se referme plus correctement et le sang peut refluer dans l’autre sens

Physiologie 

Une valvule est un repli membraneux qui joue le rôle de soupape et qui est situé à l'intérieur d'un canal interdisant le reflux du liquide ou des matières. Elle est orientée plus ou moins perpendiculairement et forme une saillie à l'intérieur de ce canal naturel dans lequel elle est attachée. Dans l'organisme les principales valvules qu'il est possible de rencontrer sont les valvules du cœur, digestives et vasculaires (des vaisseaux).Le plus souvent les valvules sont constituées de plusieurs éléments, les valves. Au passage du courant (sang, lymphe, matières fécales etc.) les valves s'écartent les unes des autres dans le sens de ce courant. Dés que le sens du courant est inversé les valves tentent de se rapprocher l'une de l'autre de manière à éviter un reflux (retour du liquide).

Symptômes de valvulopathies

Une valve cardiaque qui fonctionne mal peut provoquer les symptômes suivants :
  • Oppression thoracique, essoufflement
  • Fatigue
  • Douleurs thoraciques/angine de poitrine
  • Vertiges/syncope
  • Insuffisance valvulaire
  • Troubles du rythme

Possibilités de traitement

Il existe différentes possibilités de traitement pour les anomalies des valves cardiaques. Dans de nombreux cas, il est possible de réparer une ou plusieurs valves. Si nécessaire, la valve cardiaque atteinte peut être remplacée. Trois types d’intervention sont possibles :
  • Une valvuloplastie classique (le plus souvent)
  • Une valvuloplastie mini-invasive (pour quelques patients triés sur le volet)
  • Une intervention endovasculaire (pour quelques patients triés sur le volet)
Dans le cas d’une valvuloplastie classique, le chirurgien pratique une incision au milieu du sternum (sternotomie). Chez certains patients, il peut être possible d’exécuter une valvuloplastie en passant par une petite incision du côté gauche de la cage thoracique. Dans ce type d’intervention mini-invasive, un robot ou une caméra est utilisé(e) pour réparer ou pour remplacer la valve cardiaque. Les techniques mini-invasives sont également connues sous le nom de techniques heartport® ou Port-access.
Si l’intervention endovasculaire est possible, la réparation ou le remplacement de la valve se fait via un cathéter inséré dans l’aine. Plus d’infos :
  • TAVI
  • MitraClip
Il arrive souvent que les valvuloplasties soient pratiquées en association avec un pontage aortocoronarien ou une correction d’autres anomalies, comme des troubles du rythme cardiaque.
Qu’elle soit classique ou mini-invasive, une valvuloplastie se déroule toujours sous anesthésie générale. Pendant l’intervention, un cœur-poumon artificiel est utilisé pour assumer temporairement les fonctions cardiaque et pulmonaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


References:
1 - https://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/valvuloplastie/symptomes
2 - https://www.uzbrussel.be/fr/web/hartheelkunde/valvuloplasties

Moyens d'exploration fonctionnel dans Cardiologie

Exploration du cœur



• L'électrocardiogramme
C'est quoi ? L'ECG est un enregistrement de l'activité du cœur.

Que dépiste-t-il ? Cet examen permet de diagnostiquer des troubles du rythme ou des maladies coronaires comme l'infarctus. Il sert aussi à comprendre la cause de symptômes comme des douleurs thoraciques ou des palpitations dont l'origine cardiaque est possible.

Comment ça se passe ? Le médecin vous pose dix électrodes à même la peau : six sur le thorax et une à chaque extrémité des membres. Le tracé des impulsions émises par le cœur apparaît sur le papier. Pratiqué dans le cabinet médical par le cardiologue ou le généraliste, l'examen dure dix minutes.

• Le holter
C'est quoi ? Il s'agit tout simplement d'un électrocardiogramme enregistré en continu durant vingt-quatre ou quarante-huit heures. Il est prescrit quand les symptômes des palpitations, par exemple, ne se sont pas manifestés lors de l'ECG au repos.

Que dépiste-t-il ? Il est utilisé pour mettre en évidence des troubles intermittents du rythme cardiaque, trouver l'origine de palpitations, malaises ou douleurs thoraciques et surveiller l'efficacité des traitements contre l'arythmie.

Comment ça se passe ? Les électrodes, permettant l'enregistrement électrique de l'activité cardiaque, sont fixées sur le torse par un ruban adhésif. Un système de câbles relie les électrodes à un enregistreur portatif (il n'est pas plus encombrant qu'un téléphone portable) porté à la ceinture. Attention : pas de douche pendant les vingt-quatre ou quarante-huit heures durant lesquelles vous portez le Holter.

• L'électrocardiogramme d'effort
C'est quoi ? Il permet d'enregistrer l'activité du cœur pendant que vous pédalez sur un vélo statique ou marchez sur un tapis roulant. En effet, les troubles cardiaques ne surviennent parfois que pendant des activités sportives.

Que dépiste-t-il ? Des anomalies cardiaques silencieuses au repos, des troubles du rythme, ainsi qu'une maladie du cœur comme une angine de poitrine. Il est également utile pour mesurer l'aptitude à l'effort chez des personnes de plus de 40 ans désirant reprendre une activité sportive.

Comment ça se passe ? Le médecin colle sur votre poitrine des électrodes, puis vous enfourchez le vélo. L'intensité de l'effort est graduellement augmentée pendant l'enregistrement, sous la surveillance d'une équipe médicale. La fréquence du cœur et la tension artérielle sont vérifiées pendant la durée de l'examen.

• L'écho-cardiographie
C'est quoi ? Cette technique d'exploration du cœur par ultrasons permet d'observer en temps réel la contraction du muscle cardiaque et les mouvements des valves. Cet examen est généralement couplé à un Doppler. Cela permet de voir la circulation du sang dans les cavités cardiaques et les gros vaisseaux (aorte, veines caves, artères et veines pulmonaires).

Que dépiste-t-elle ? L'échocardiographie permet de détecter certaines anomalies comme une infection ou une maladie d'une valve. elle permet en outre de déceler la présence d'un caillot ou de dépister une infection du cœur.

Comment ça se passe ? Après avoir appliqué une généreuse quantité de gel, l'échographiste déplace la sonde sur votre thorax. l'examen dure environ vingt minutes.

• Coûts et remboursements
Après 45 ans, si vous ressentez des troubles du rythme tels que des palpitations, parlez-en à votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire les examens qui lui sembleront nécessaires.

À savoir : dans le cadre d'un bilan de santé, le médecin vous fera passer un ECG au repos. Voici le prix moyen des différents examens évoqués : l'électrocardiogramme au repos : 45 € ; le Holter : 77 € ; l'ECG d'effort : 76,80 € ; l'échocardiographie : 95 €. Tous ces examens vous sont remboursés à 70 % par l'Assurance maladie, et à 100 % dans le cadre d'une affection de longue durée.











references: https://www.notretemps.com/sante/actualites-sante/exploration-du-cur-les-4-examens-a-connaitre,i2729

Cathétérisme cardiaque

Le cathétérisme cardiaque


Le cathétérisme cardiaque est une méthode d’exploration utilisée pour effectuer divers tests et interventions. En général, on y a recours conjointement avec d’autres tests tels que l’angiographie et l’étude électrophysiologique.
Le cathétérisme cardiaque permet habituellement de mesurer la pression dans les cavités cardiaques et le fonctionnement du mécanisme responsable de l’apport sanguin, de même que pour dépister des anomalies cardiaques chez les nouveau-nés. Cet examen peut également être utile pour déterminer si une intervention à cœur ouvert s’impose ou non. Par ailleurs, on peut faire appel à cette méthode dans un but thérapeutique, notamment pour le traitement ou la réparation de malformations cardiaques, pour dilater une valvule sténosée ou désobstruer une artère ou un cœur greffé.


 

diagnostic

Le cathétérisme cardiaque est un examen radiologique invasif effectué sous anesthésie générale. Le cardiologue introduit un petit cathéter dans une veine et/ou une artère fémorale (dans l’aine), qu’il monte jusqu’au coeur. Il suit le trajet du cathéter grâce à un appareil à radiographie en continu. Il injecte ensuite un produit de contraste dans les différentes cavités et vaisseaux dont l’évolution est filmée. Ceci permet de visualiser l’anatomie des vaisseaux et le flux du sang. Le cardiologue peut également mesurer les pressions et la saturation en oxygène dans les différentes cavités du coeur et des vaisseaux. Cet examen permet de compléter et préciser le diagnostic posé à l’échographie. Il est souvent nécessaire avant une chirurgie cardiaque.

Procédure

Le patient doit être à jeun pendant 4 à 6 h avant le cathétérisme cardiaque. La plupart des patients n'ont pas besoin d'être hospitalisés la veille, à moins qu'une intervention thérapeutique ne soit également effectuée.

Cathétérisme cardiaque gauche

Le cathétérisme du cœur gauche est le plus fréquemment utilisé pour évaluer
  • Anatomie cardiaque
Le cathétérisme cardiaque gauche est également utilisé pour évaluer
  • Pression artérielle aortique
  • Résistance vasculaire systémique
  • Fonction de la valvule aortique
  • Fonction de la valvule mitrale
  • Fonction et pression du ventricule gauche
On procède par voie artérielle fémorale, sous-clavière, radiale ou humérale et un cathéter est introduit dans l'ostium des artères coronaires ou à travers la valvule aortique dans le ventricule gauche.
Le cathétérisme de l'oreillette gauche et du ventricule gauche est parfois réalisé par perforation transseptale pendant le cathétérisme du cœur droit.

Cathétérisme cardiaque droit

Le cathétérisme cardiaque droit est le plus souvent utilisé pour évaluer
  • La pression dans l'oreillette droite
  • La pression du ventricule droit
  • La pression de l'artère pulmonaire
  • La pression d'occlusion de l'artère pulmonaire (PAOP, Diagramme du cycle cardiaque, montrant les courbes de pression dans les cavités cardiaques, les bruits cardiaques, l'onde de pression jugulaire et l'ECG.)
La pression d'occlusion de l'artère pulmonaire fournit une approximation de la pression auriculaire gauche et de la pression télédiastolique ventriculaire gauche. Chez le patient en état critique, la pression d'occlusion de l'artère pulmonaire permet d'évaluer la volémie et, simultanément le débit cardiaque, et peut être utile pour guider le traitement.
Le cathétérisme du cœur droit est également indiqué pour mesurer les pressions de remplissage cardiaques, les résistances vasculaires pulmonaires, la fonction des valvules tricuspide ou pulmonaire, l'existence de communications intracardiaques, et la pression du ventricule droit.
La mesure des pressions dans le ventricule droit permet de confirmer le diagnostic de cardiomyopathie, de péricardite constrictive et de tamponnade cardiaque lorsque les examens non invasifs ne sont pas concluants et c'est une partie essentielle de l'évaluation de la transplantation cardiaque ou du système d'assistance cardiaque mécanique (p. ex., utilisation d'un dispositif d'assistance ventriculaire).
La procédure est pratiquée par ponction d'une veine fémorale, sous-clavière, jugulaire interne ou d'une veine antécubitale. Une sonde est introduite dans l'oreillette droite, puis au travers de la valve tricuspide, dans le ventricule droit et enfin dans l'artère pulmonaire en traversant la valvule pulmonaire.
On peut également effectuer un cathétérisme sélectif du sinus coronaire.

Quelques conseils :

L’hospitalisation pour un Cathétérisme cardiaque se fait en général la veille de
l’intervention pour permettre un bilan : examen clinique, bilan sanguin, radiographie
thoracique, électrocardiogramme.
L’exploration dure environ 1 à 2 heures. Le résultat de l’examen vous sera
communiqué par le médecin. La sortie est autorisée le lendemain ou surlendemain si
une angioplastie coronaire a été effectuée.
Voici quelques recommandations médicales auxquelles nous vous demandons de
bien vouloir prêter attention :
– Si le traitement que vous prenez quotidiennement comprend de l’aspirine,
vous pouvez poursuivre ce médicament même le jour de votre hospitalisation.
– Si vous êtes sous traitement anti-coagulant (Sintrom, Préviscan, Coumadine),
téléphonez à votre cardiologue ou dans le département de Pathologie cardiaque
(01.56.61.65.07) afin qu’un cardiologue vous conseille.
Enfin, pensez à apporter avec vous lors de votre hospitalisation tous les documents
même anciens en votre possession pouvant avoir un rapport avec votre maladie
(E.C.G., échocardiogramme, radios, carte de groupe sanguin, examens biologiques,
comptes-rendus médicaux, films de coronarographie) ainsi que votre carnet de
santé.

Pendant les 48 heures suivant le cathétérisme, consultez-le cardiologue de garde pour les symptômes suivants :

  • L’enfant est difficile à réveiller.
  •  Perte de conscience.
  • L’enfant est très pale et amorphe.
  • Vomissements à répétition.
  • Rougeur au site de ponction.
  • Saignements (voir paragraphe précédente).

Rentrer à la maison après un cathétérisme

  • Il est nécessaire de laisser le bandage compressif en place jusqu’au lendemain matin.
  • Votre enfant doit rester tranquille, si possible allongé, jusqu’au lendemain. Il peut se lever pour aller aux WC. Il peut ensuite reprendre ses activités habituelles.
  • Sous le bandage est posé un sparadrap; laissez-le en place encore une journée. Vous pouvez le changer s’il est sale.
  • Une légère sensibilité et un petit hématome à la zone de ponction sont normaux.
  • Votre enfant peut se doucher dès le lendemain du cathétérisme.
  • Pas de bain pendant 2-3 jours, pas de piscine pendant 7 jours.
  • Votre enfant peut retourner à l’école après 3 jours.
  • Pas de gym ou de sport pendant 1 semaine. Ne pas lever d’objets lourds pendant un mois.
  • Avertir le cardiologue ou l’infirmière en cardiologie si votre enfant se plaint d’une douleur importante au pli de l’aine ou s’il présente un état fébrile dans les jours qui suivent le cathétérisme.




















References: 
1 - https://www.hopitalpourenfants.com/infos-sante/pathologies-et-maladies/catheterisme-cardiaque
2 - https://www.aboutkidshealth.ca/fr/Article?contentid=1666&language=French
3 - https://imm.fr/fiche-info-patient/catheterisme-cardiaque/
4 - https://www.coeuretavc.ca/coeur/tests/catheterisme-cardiaque
5 - https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-cardiovasculaires/tests-et-proc%C3%A9dures-cardiovasculaires/cath%C3%A9t%C3%A9risme-cardiaque
6 - https://www.chuv.ch/fr/dfme/dfme-home/enfants-famille/specialites-medicales/cardiologie-pediatrique/cardiologie-examen-catheterisme/

lundi 21 mars 2016

Pharmacologie

Qu'est-ce que la pharmacologie ?

La pharmacologie est une discipline scientifique qui s’intéresse aux propriétés chimiques des médicaments et à leur classification. Elle englobe :
  • la pharmacie galénique, qui désigne la fabrication des médicaments, leur conservation, leur mode d’administration, etc ;
  • la pharmacodynamie, qui étudie les effets des substances actives sur l’organisme ;
  • la pharmacocinétique, qui s’intéresse à la manière dont l’organisme absorbe, distribue, transforme et élimine les médicaments ;
  • les règles de prescription, et notamment les indications ou contre-indications à prendre tel ou tel médicaments, la posologie, etc.
On peut aussi ajouter :
  • la pharmacovigilance, qui s’intéresse à la détection, l’évaluation, la compréhension et la prévention des risques d’effets indésirables des médicaments ;
  • la pharmacoépidémiologie, qui se penche sur la caractérisation de l’utilisation des médicaments dans les populations ou groupes sociaux ;
  • la pharmacogénétique, avec l’étude de la variation des effets ou de la cinétique des médicaments en fonction des caractéristiques génétiques de l'individu ;
  • ou encore la pharmacodépendance qui s’intéresse à la surveillance du potentiel addictif des médicaments et substances licites.

Que fait le pharmacologue ?

En France, le pharmacologue est un médecin, un pharmacien ou un spécialiste du médicament. Au Québec il est un scientifique spécialiste du médicament.

Le pharmacologue peut travailler dans plusieurs domaines :
  • dans l’industrie pharmaceutique, pour découvrir ou développer de nouveaux médicaments ;
  • dans l’industrie biotechnologique, pour améliorer l’efficacité de médicaments existants ou en développer de nouveaux ;
  • en milieu hospitalier, en tant que médecin spécialisé en pharmacologie ou comme expert auprès des pharmaciens et médecins quant aux interactions entre médicaments lors de traitements thérapeutiques ;
  • en milieu gouvernemental, notamment dans la création et la gestion de politiques publiques de certification des médicaments, d’administration des médicaments, etc.
  • ou encore dans un centre de recherche ou un laboratoire universitaire, pour évaluer l’efficacité, l’innocuité des médicaments en réalisant notamment des essais cliniques.

Pharmacocinétique


La pharmacocinétique (PK) est l’étude de l’effet de l’organisme sur un médicament.

L’acronyme utilisé dans toutes les références associées à la pharmacocinétique est ADME :

Absorption : pénétration du médicament dans l’organisme ;

Distribution : là où le médicament va dans l’organisme ;

Métabolisme : la manière dont l’organisme transforme chimiquement le médicament ;

Excrétion : comment l’organisme élimine le médicament.


























References:
1 - https://www.eupati.eu/fr/developpement-et-essais-cliniques/principes-cles-de-pharmacologie/#Pharmacocinetique
2 - https://www.passeportsante.net/fr/specialites-medicales/Fiche.aspx?doc=pharmacologie

La perfusion intraveineuse la perfusion


La perfusion intraveineuse

I. Introduction

Une perfusion intraveineuse est une technique d'injection continue intraveineuse. Elle est justifiée lorsque l'on doit assurer
  • une injection continue intraveineuse de quantités précises, souvent importantes, de médicaments, solutés, produits sanguins, dans un but thérapeutique ou diagnostique, à un rythme régulier, étalé dans le temps;
  • des injections discontinues répétées, elle permet alors de respecter le capital veineux en évitant des ponctions veineuses répétitives.
Pourquoi perfuse-t-on ?
  • Pour apporter de l'eau et des électrolytes (sel, potassium, etc.) en quantité précise
  • rapidement : réhydratation, collapsus;
  • étalée dans le temps : alimentation intraveineuse.
  • Pour administrer un médicament rapidement et de façon continue : exemple Quinimax®.
Que perfuse-t-on ?
  • Des solutés
    • isotoniques (de " concentration équivalente " au sang)
    • chlorure de sodium à 9 %o
    • sérum glucosé à 5 %
    • Ringer®, Lactate®, etc.
  • De grosses molécules : Rhéomacrodex®, Dextran®, Plasmagel®.
  • Du sang ou du plasma avec des précautions particulières.
  • D'autres produits, plus rarement (hypertoniques contenant des acides aminés, des lipides, etc.)

Principe

La perfusion se compose d'une tubulure en plastic stérile qui relie le flacon de liquide à perfuser à l'aiguille fichée dans une veine du bras. Un petit réservoir muni d'un filtre, ainsi qu'un système qui pince la tubulure, permet de régler le nombre de gouttes délivrées par minute. Parfois, en amont de cela, la tubulure est reliée à une seringue électrique qui permet de délivrer les produits à dose très précise (insuline, anticoagulants, médicaments pour le coeur, etc.). Enfin, juste avant l'aiguille, se trouve un manchon en plastic qui peut être piqué avec une aiguille et qui permet de délivrer en plus, des produits non contenus dans le flacon de perfusion. Parfois se trouve également à cet endroit un robinet à 3 voies qui a pour objet de brancher plusieurs flacons sur la même tubulure.

Où pose-t-on la perfusion ?
 
En général, on pose la perfusion au pli du coude ou sur le dos de la main.

Avec quel matériel ?
 
Pour poser une perfusion on utilise un matériel spécial, le cathéter : c’est un petit tuyau très fin, en plastique souple, avec une aiguille très fine qui sert à le placer dans ta veine.
La perfusion est composée :
  • d'une poche qui contient le liquide
  • d'une tubulure qui conduit le liquide jusqu'au cathéter.

Pour t'installer
 
Tu t’installes confortablement sur une table d'examen, un fauteuil ou sur un lit d'hôpital.
Ton papa ou ta maman peut rester avec toi.

Juste avant la pose de la perfusion
 
L'infirmière place un gros élastique un peu serré, le garrot, pour mieux voir la veine à l’endroit où elle va poser la perfusion.
Puis, elle nettoie ta peau avec un coton et un désinfectant.

Pendant la pose de la perfusion
 
L'infirmière met en place le cathéter.
Elle enlève tout de suite l’aiguille et laisse dans ta veine le tuyau très fin en plastique souple qui ne pique pas.
Tu peux choisir de regarder ce qu’on te fait ou de regarder ailleurs.
Important ! Pendant la pose de la perfusion tu ne bouges surtout pas, et tu respires tranquillement.

Juste après la pose de la perfusion
 
L'infirmière enlève le garrot.
Elle raccorde la tubulure au cathéter et le fixe sur ta peau avec un sparadrap spécial pour qu'il reste bien en place.
Le sparadrap est transparent pour que l'infirmière puisse surveiller que tout va bien.

Après la piqûre
 
L'infirmière fait un pansement autour de ton bras pour que ça ne bouge pas.
Enfin, elle s’assure que le liquide coule correctement dans la tubulure et elle règle la quantité de liquide qui passe. C'est fini.
Quand le liquide coule, ça ne fait pas mal, c'est juste gênant et il faut éviter de tirer sur le tuyau.










 References: 
1 - https://www.sparadrap.org/enfants/piqures/la-perfusion
2 - https://devsante.org/articles/la-perfusion-intraveineuse
3 - https://www.docteurclic.com/technique/perfusion.aspx#Pose%20de%20la%20perfusion

les prélèvement du sang


Aspects réglementaires du prélèvement sanguin

les prises de sang sont strictement effectués par des médecins, des infirmières et des technologistes médicales. Des inhalothérapeutes et technologues en
sont également autorisés à effectuer certains prélèvements sanguins dans l’exercice de leur spécialité. La prise de sang doit obligatoirement être prescrit par un professionnel de la santé autorisé (médecin, résident en médecine, dentiste, pharmacien, sage-femme, infirmière). Au Québec, les ordonnances complétées par des naturopathes, ostéopathes, homéopathes, chiropraticiens et acuponcteurs ne sont pas autorisées. Les ordonnances pour des analyses peuvent être individuelles pour chaque patient ou s’appliquer à un grand nombre d’individus (ordonnance collective). À moins d’une indication contraire par le médecin, la période de validité des ordonnances n’est pas limitée dans le temps.
Les ordonnances effectuées par des médecins exerçant à l’extérieur du Canada ne sont généralement pas acceptées, sauf pour des raisons particulières (ex. voyageur nécessitant ponctuellement un contrôle régulier pour une analyse). En cas de séjour prolongé, une nouvelle ordonnance par un professionnel de la santé québécois autorisé pourra être exigée.


Préparation à la prise de sang

La majorité des analyses de laboratoire ne requièrent pas de préparation particulière avant une prise de sang. Lorsque nécessaire, le laboratoire indiquera les précautions de base quant à la préparation pour les analyses de sang, mais en dernier ressort, c’est le médecin traitant qui doit spécifier toute exigence particulière. Certaines activités peuvent affecter les résultats comme l’exercice physique récent ou excessif, la prise insuffisante de liquides (déshydratation) ou encore, chez certains individus, l’activité sexuelle (mesure de l’APS / PSA). Il est important d’informer le personnel du centre de prélèvement de toute déviation aux exigences particulières pour que ces informations apparaissent au rapport final et facilite son interprétation (non à jeun ou jeûne d’une durée plus courte, heure de la dernière prise de certains médicaments avant le prélèvement, etc.). N’oubliez pas d’apporter l’ordonnance signée par le professionnel de la santé!

Technique du prélèvement veineux (intraveineux)

Philippe Reinert Pédiatre, Hôpital Intercommunal, Créteil, France.
La ponction veineuse permettant un prélèvement de sang est un acte quotidien indispensable pour rechercher une anomalie sanguine ; c'est aussi le premier temps du traitement d'urgence qu'est l'administration intra-veineuse d'un médi­cament. Ce geste ne souffre pas la médiocrité.

I. Matériel

Il nécessite :
  • Un garrot propre.
  • Une aiguille fine à biseau court, stérile et à usage unique, et un dispositif de prélèvement veineux stérile et à usage unique.
  • Ou mieux : un système de prélèvement sous vide avec tube sous vide,aiguille adaptée à biseau court et corps de pompe appelé aussi tulipe. Ce corps de pompe peut être réutilisé après nettoyage à l'eau et au savon.
Le prélèvement à la seringue doit être prohibé
  • Des compresses.
  • Les tubes spécifiques destinés à tel ou tel type d'examen (NFS, sérologie, coagulation etc.).
  • Un portoir ou équivalent pour poser les tubes.
  • Du sparadrap ou pansement.
  • Un essuie-main pour mettre sous le bras du patient.
  • Une chaise et une table ou un fauteuil de prélèvement pour le patient ainsi qu'un autre siège pour le soignant.
  • Un nettoyant de surface (s'assurer de la décontamination des surfaces de travail).

II. Technique de ponction

  • Installer le patient en décubitus dorsal, ou assis le bras reposant sur une surface dure jamais debout (car risque de malaise).
  • Se laver les mains soigneusement et mettre des gants si possible.
  • Rassurer le malade, et lui expliquer la raison de ce prélèvement++
  • Choisir une veine de gros calibre afin de minimiser l'irritation de la veine ; le meilleur choix est une veine du membre supérieur (voir schéma).
    • veine céphalique,
    • veine basilique,
    • veine cubitale,
    • veine radiale,
    • veine dorsale de la main (douloureux),
    • veine dorsale du pied (douloureux).







    References:
    1 - https://devsante.org/articles/technique-du-prelevement-veineux-intraveineux
    2 -  https://www.biron.com/fr/laboratoire/prise-de-sang/

Les injections parentérales

Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections/
Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections/
Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections/
Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections/
Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections/

Avantages par rapport à la voie orale L’absorption est plus rapide (effet immédiat en IV) Éviter le tube digestif pour les médicaments irritants En cas de trouble de la déglutition ou de coma Les doses injectées sont plus faibles Plus fiable La voie IM permet un effet retard ou prolongé du médicament Prise effective du médicament Dose connue Avant toute injection Se référer à la prescription médicale, Vérifier : Le nom, le prénom du patient Le numéro de chambre, de lit Le nom du produit Le mode d’administration : IM, SC, IV, ID, perfusion… La quantité prescrite La dose prescrite n’est pas toujours identiques à la dose du flacon Les horaires d’administration La date de la prescription Le nom et la signature du médecin prescripteur Les modalités particulières : avant les repas Surveillance et connaissance Des effets attendus Des effets secondaires du produit injecté est PRIMORDIALE S’informer des effets attendus par le prescripteur (en fonction de la pathologie du patient afin de transmettre des informations fiables) Préparation du matériel Les seringues et les aiguilles : Prendre trocart et aiguille adaptée à la dose de produit et au mode d’injection (IM, IV,…) Vérifier la date de péremption, l’intégrité de l’emballage Produits : Vérifier le produit à injecter (en poudre avec un solvant ou en liquide) Vérifier aspect, couleur et limpidité du produit Vérifier la date de péremption Préparation du patient et de l’environnement Avertir et expliquer le soin Le soin sera réalisé sur un patient propre (hygiène du patient et de la literie) Le patient doit être allongé (risque de malaise et de chute) Installation et pré désinfection de l’environnement Les fenêtres doivent être fermées Les Incidents ou accidents qui peuvent survenir 1) Erreurs de produits, erreur de posologie : Ne jamais préparer dans le même plateau les produits d’injection pour des malades différents. Ne pas faire l’injection si elle a été préparée par quelqu’un d’autre. Une injection se prépare extemporanément. 2) Erreur de voie d’administration : Si injection IM en IV, risque de choc Si injection IV en IM, risque d’escarre 3) Fautes d’asepsie : Risque d’abcès septique 4) Réaction allergiques : S’informer si patient allergique Connaître les effets du produit 5) Mauvaise résorption : D’une substance en particulier huileuse : abcès stérileSource: https://guide-ide.com/generalites-les-injections

Les injections parentérales

= TT médicamenteux administrés par une autre voie que la voie entérale (qui passe par la voie digestive) = intramusculaire (IM), intraveineuse(IV), sous-cutanée (SC), intradermique (ID)
Action plus rapide et plus précise qui évite la voie digestive (dégradation)
Quand la voie orale est impossible
En situation d’urgence

1/ Indications

-       Prévention = vaccinothérapie…
-       Thérapeutique = ATB…
-       Diagnostique = allergies…

2/ Les seringues

Stériles, à usage unique, en plastique ou en verre pour certains produits
Tailles variable, embouts variables
Seringues spécifiques = insuline, tuberculine, pré-remplies…

3/ Les aiguilles

Stériles, à usage unique
Tailles et calibres (en Gauges) variables selon le type d’injection, la morphologie du patient et le produit à administrer
Trocart / Transfert = gros calibre pour les préparations (blanche 16G, rose 18G)
IM = longue à biseau long (verte 21G)
IV = longue à biseau court (bleue 23G)
SC = courte à biseau long (orange 25G)
ID = très courte, fine, à biseau court (jaune 30G)
Prélèvement IV = moyenne (jaune 20G, crème 19G)

4/ Préparation d’une injection

Monter un trocart sur une seringue en gardant les emballages
Préalable : vérifier la prescription, l'intégrité et les dates de péremptions du matériel utilisé
Effectuer votre calcul de dose si besoin
Attention à la manipulation !

A partir d’une solution :

Désinfecter le col de l’ampoule et la casser avec la compresse (alcool ou solution alcoolique)
Insérer l’aiguille dans l’ampoule et aspirer la totalité de la solution biseau vers le bas
Purger l’air
Vérifier la quantité prélevée
Désadapter le trocart (élimination immédiate) et adapter l’aiguille nécessaire à l’injection

Avec une compresse imbibée d'antiseptique, c'est mieux !
(agence-prd.ansm.sante.fr)

A partir d’une poudre :

Choisir le solvant adapté à la poudre
Désinfection de l’opercule du flacon de poudre et laisser une compresse imbibée dessus (alcool ou solution alcoolique)
Prélever la quantité de solvant nécessaire
Percer l’opercule en caoutchouc, injecter le solvant

préparation injection seringue infirmier

Dissoudre la poudre en gardant l’aiguille dans le flacon
Ré aspirer le produit une fois que la solution est homogène
préparation injection seringue infirmier
Purger l’air
Vérifier la quantité prélevée
préparation seringue injection purger infirmier
Désadapter le trocart (élimination immédiate) et adapter l’aiguille nécessaire à l’injection
NB : Le produit est préparé et administré rapidement par la même IDE !
Ne jamais recapuchonner une aiguille !

5/ Complications liées aux injections

Douleur, induration, inflammation, hématome au point de ponction
Extravasation (IV)
Nécrose selon le produit
Accident d'exposition aux sang et liquides biologiques ! AES !
préparation injection technique infirmier
Sites à ne pas toucher lors de la préparation d'une injection










references: http://recap-ide.blogspot.com/2014/09/les-injections-parenterales.html