lundi 7 novembre 2016

Infection nosocomial


Qu’appelle-t-on infections nosocomiales ?

Une infection nosocomiale désigne une infection associée aux soins. Elle se manifeste au cours ou au décours d’une hospitalisation. Elle doit donc impérativement être absente à l’admission du patient dans l’établissement et se déclarer au minimum 48h après l’admission.
La possibilité d’un éventuel lien entre l’hospitalisation et l’infection est systématiquement évaluée en cas de doute. Concernant les infections de plaie opératoire, le délai est repoussé à 30 jours (au lieu du délai communément admis de 48 heures) et cela, même lorsque le patient est sorti de l’hôpital. Pour la mise en place d’une prothèse ou d’un implant, ce délai est porté à 1 an suivant l’opération.

 

Quelles causes?


On distingue plusieurs types d’infections nosocomiales, avec des modes de transmission différents.

  • Transmission endogène : le patient s’infecte avec ses propres germes à la faveur d’un acte invasif ou d’un terrain particulier.
     
  • Transmission exogène : infection transmise par un autre patient, par le personnel hospitalier (par les mains ou au contact du matériel médical ou paramédical) ou liée à l’environnement (eau, air, alimentation…).
Certains patients sont plus fragiles et vont être plus facilement sujets aux infections nosocomiales : les patients âgés et les nouveau-nés, les patients immuno-déprimés (qui ont des maladies ou des traitements affectant leur système de défense comme une chimiothérapie), les grands brûlés, les patients diabétiques, les patients sous traitement antibiotique (ce qui peut déséquilibrer la flore bactérienne habituellement présente et sélectionner des bactéries résistantes…). Les gestes invasifs, comme la pose de perfusion, de sonde urinaire, la ventilation artificielle ou une intervention chirurgicale bien que nécessaire au traitement vont aussi être des facteurs favorisant les infections nosocomiales.
Les germes les plus fréquemment mis en cause sont des bactéries : l’Escherichia Coli (germe habituellement présent au niveau du tube digestif), le Staphylococcus Aureus (germe habituellement trouvé sur la peau et au niveau des narines) et le Pseudomonas aeruginosa.
La particularité de ces germes est qu’ils ont souvent acquis des résistances à des antibiotiques, comme les SARM (staphylococcus aureus résistant à la méthicilline) ou les EBLSE (entérobactéries productrices de Bêtalactamase à spectre étendu).
Les infections nosocomiales les plus fréquentes sont les infections urinaires, les pneumonies, les infections sur site opératoire et les bactériémies (présence de germe dans le sang).


Trois bactéries à l’origine de plus de la moitié des cas d’infections nosocomiales

Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre d’infections nosocomiales :
  • Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun.
  • Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d’environ 15 à 30 % des individus.
  • Pseudomonas aeruginosa (8,4%), qui se développe dans les sols et en milieu humide (robinets, tuyauteries...).
Dans les autres cas, les germes isolés sont d’autres bactéries comme les streptocoques, des entérobactéries autres que E. coli, Clostridium difficile ou encore Acinetobacter baumannii. Les champignons/levures, les virus et les parasites sont très rarement incriminés, représentant respectivement 3,7%, 0,4% et 0,2% des micro-organismes identifiés


Quels sont les modes de contamination possibles?

On distingue principalement deux modes de transmission de ces infections :
  • 1er cas : Les agents infectieux proviennent du patient lui-même, ils sont présents à la surface de la peau ou au niveau des muqueuses. La contamination a lieu lors de l’ouverture de la peau (pour un acte invasif comme l’introduction d’un cathéter, la pose de sondes ou de drains).
  • 2e cas : Les agents infectieux proviennent de l’environnement du patient. Dans ce cas, l’infection provient d’un autre malade, ou du personnel soignant ou encore d’un élément contaminé (système d’air, eau, alimentation…)
Certains patients sont plus vulnérables : le risque de contamination est plus important chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli en raison d’une maladie ou d’un traitement, chez les prématurés, les personnes âgées, les polytraumatisés et les grands brûlés.

Une étude de Santé Publique France publiée en 2018 a montré que les micro-organismes les plus impliqués étaient des bactéries de type Escherichia coli (23,6 % des germes isolés), Staphylococcus aureus (13,8 %), Enterococcus faecalis (6,5 %) et Pseudomonas aeruginosa (6,3 %). Escherichia coli vit naturellement dans nos intestins où elle ne provoque généralement aucun symptôme. Staphylococcus aureus est présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d’environ 15 à 30 % des êtres humains. Et Pseudomonas aeruginosa est fréquente dans l’environnement, en particulier à l’hôpital.
Certains patients sont plus vulnérables au développement de ces infections

Quels sont les symptômes d’une infection nosocomiale ?

Les signes d’apparition d’une telle infection sont les symptômes de la maladie infectieuse qui se déclare. Ils varient donc suivant la localisation de l’infection dans l’organisme. Nous aborderons ici les infections nosocomiales les plus fréquentes évoquées précédemment.
Ainsi, les infections urinaires se traduisent par des douleurs lors de la miction, des envies d’uriner plus rapprochées que d’habitude, parfois du sang dans les urines. Elles sont plus fréquentes après la pose d’une sonde urinaire ou lors d’une chirurgie des voies urinaires.
Les pneumonies ont des signes inconstants, principalement une toux, un essoufflement, une fièvre parfois élevée, des frissons, une douleur thoracique. Les personnes à risque sont les patients atteints d’une maladie chronique des voies aériennes, intubés ou sous ventilation mécanique.
Les symptômes d’une infection au niveau de la zone opérée sont très variés et dépendent de l’intervention et de l’organe en cause. Pêle-mêle, on peut retrouver des signes d’inflammation, d’écoulements liquidiens ou de pus, d’abcès, une fièvre, des douleurs…
Enfin, la septicémie a des symptômes eux aussi peu spécifiques. Elle se traduit par des accès de fièvre élevée alternant avec des périodes d’hypothermie, des frissons, des sueurs, une tachycardie, une fréquence respiratoire élevée… Ici encore, sont à risque les patients plus âgés, dont l’état de santé est dégradé par d’autres maladies ou sous traitement immunosuppresseur.

Quels sont les traitements possibles?


Comme nous l’avons vu, une grande partie des infections nosocomiales sont dues à des bactéries : le traitement de choix est le recours aux antibiotiques, médicaments s’attaquant spécifiquement à un type de bactéries. Ils agissent en bloquant leur croissance ou en les détruisant


Ce traitement est guidé par l’isolement du germe en cause et par son antibiogramme, examen de laboratoire visant à détecter la sensibilité de la souche bactérienne vis-à-vis d’un ou plusieurs antibiotiques.

Certaines infections, notamment au niveau d’une zone opérée, peuvent nécessiter une réintervention chirurgicale en vue de drainer et de traiter le foyer infectieux.

Prévention

Qui est en charge de la prévention ?

Les infections nosocomiales représentent un problème de santé publique majeur pour tous les établissements de soins. Ils sont depuis de nombreuses années dotés de Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) intégrés dans les Commissions médicales d’établissement. Le rôle de ce comité est d’améliorer les conditions d’hygiène et de prévention en s’appuyant sur les données de surveillance, ainsi que sur les progrès médicaux. Guidés par les recommandations nationales, ils sont chargés de mettre au point des actions ciblées sur les particularités de leur établissement et de leurs patients.
Les directives sont ensuite relayées dans les services par les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH). Leur rôle est de faire appliquer les protocoles de soins avant, pendant et après chaque geste invasif ou chirurgical.
Ainsi, les soignants, les patients et les visiteurs sont soumis à des mesures d’hygiène et d’asepsie dictées par l’établissement.
Compte tenu du fait que la transmission des germes à l’hôpital soit essentiellement faite par les mains du personnel soignant, celles-ci doivent donc être lavées avant et après chaque soin. En effet, l’utilisation des solutions hydro-alcooliques depuis 2000 a permis de limiter la transmission des agents infectieux via les mains.
Par ailleurs, la peau du patient doit être désinfectée avant tout geste invasif. Le matériel utilisé doit également être parfaitement désinfecté et/ou stérilisé en suivant strictement les protocoles de l’hôpital.
























References: 
1 - https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/infections-nosocomiales
2 - https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/maladies-infectieuses/infections-nosocomiales/
3 - https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/infection-nosocomiale/quelles-causes 
4 - https://www.frm.org/recherches-maladies-infectieuses/infections-nosocomiales/focus-les-infections-nosocomiales

1 commentaire:

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