dimanche 3 avril 2016

infections lies aux soins

Les infections associées aux soins

Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou au décours de la prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de cette prise en charge (un délai de 48h est généralement pris en compte).
Dans chaque cas, la plausibilité de l’association entre la prise en charge et l’infection est étudiée.
Les IAS concernent les patients, malades ou non, mais également les professionnels de santé et les visiteurs.

Plusieurs facteurs accroissent le risque d’infections liées aux soins, parmi lesquels:
  • l’insuffisance de l’hygiène et de l’élimination des déchets,
  • l’insuffisance des infrastructures et des équipements,
  • les sous-effectifs,
  • les conditions de promiscuité,
  • l’insuffisance des connaissances de base en matière de lutte contre les infections et de leur application,
  • des procédures médicales dangereuses,
  • une absence de directives et de politiques

Risque médical : entre prévention et lutte

Les risques liés aux soins peuvent être classés en 3 types :
  • Les risques infectieux : il s’agit des risques d’infections liés aux soins ou aux diagnostics (infections nosocomiales à l’hôpital par exemple). Ce risque se présente en particulier lorsque l’acte médical implique l’introduction d’un corps étranger à l’intérieur de l’organisme. Cette intrusion peut être propice à la contagion par une bactérie, un virus ou un microbe.
  • Les risques médicamenteux : un acte de soins nécessite parfois la prise de médicaments. Les médicaments étant des produits actifs, ils peuvent entraîner des effets indésirables cumulables avec ceux d’autres traitements.
  • Les risques liés aux pratiques : l’acte de soin lui-même, en particulier lorsqu’il touche à la chirurgie, peut comporter des risques dans sa réalisation. Dans le cadre d’une opération, le risque médical peut ainsi être lié à une mauvaise exécution (intervention chirurgicale du mauvais côté par exemple). Cette notion de risque peut également être inhérente à l’acte lui-même, en dehors de toute erreur d’exécution. Ce risque médical lié aux pratiques ne se rencontre pas uniquement en chirurgie. D’autres spécialités (radiothérapie, dentaire, kinésithérapie et certains soins infirmiers) sont concernées.

Infection liée aux soins ou effets secondaires : que faire ?

Vous avez contracté une infection à l’hôpital ou vous êtes victime d’effets secondaires suite à la prise de médicaments ? Si vous êtes confronté à un événement indésirable lié à un acte de soins ou de diagnostic, il est important de le signaler au(x) professionnel(s) de santé qui vous l’ont prodigué.
Objectif : faire en sorte que cet événement indésirable soit pris en charge d’une manière adaptée. Il est en effet probable que le risque médical concerné ait été identifié en amont et qu’une procédure existe pour lutter contre les conséquences sur votre état de santé et celle de votre entourage. Autre bonne raison pour en informer votre praticien : déclarer une infection ou des effets indésirables liés aux soins vous permettront, en cas de nécessité, d’engager des recours. Au-delà d’une éventuelle indemnisation, cette démarche vise à éviter qu’un incident similaire ne se reproduise


Lutte contre les infections liées aux soins

Une infection est dite associée aux soins (IAS) si elle survient au cours ou au décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive ou éducative) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge. LIAS englobe tout événement infectieux en rapport plus ou moins proche avec un processus, une structure, une démarche de soins, dans un sens très large. Le terme d’infection nosocomiale a une signification plus restreinte. Il est conservé en particulier pour les IAS contractées dans un établissement de santé.
Dans le but de prévenir ces infections, un programme de lutte est organisé dans les établissements de santé sous l’égide du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) constituée d’une équipe pluridisciplinaire à partir des recomman­dations du Programme national d’actions de prévention des infections associées aux soins.
Ce programme comprend plusieurs axes.
Le premier axe est une surveillance permanente :
  • De l’environnement (eau, air, surface, dispositifs médicaux…),
  • Des infections du site opératoire,
  • Des germes résistants aux antibiotiques,
  • Des nouveaux germes pathogènes émergents.

En parallèle, des actions de formation du personnel sont inscrites au plan de formation continue ; les protocoles d’hygiène sont réactualisés à intervalle défini et leurs applications font l’objet d’évaluations régulières.




















 References:
1 - https://www.who.int/mediacentre/news/notes/2010/infections_20101210/fr/
2 - https://www.urps-infirmiere-paca.fr/les-bonnes-pratiques/les-infections-associes-aux-soins-ias/
3 - https://www.france-assos-sante.org/66-millions-dimpatients/la-qualite-de-vos-soins/quels-sont-les-risques-lies-a-un-acte-de-soins/
4 -  https://www.hopitauxduleman.fr/lutte-contre-les-infections-liees-aux-soins/

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