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jeudi 10 novembre 2016

Plus sur les maladies infectieuse :

Une maladie infectieuse est une maladie provoquée par la transmission d'un microorganisme ou d'un agent infectieux : virus,bactérieparasitechampignonprotozoaires.
L'étude des agents infectieux relève de la médecine, de la microbiologie, de l'épidémiologie et de l'écoépidémiologie. Dans la nature, des maladies infectieuses se développent chez tous les organismes vivants (animauxvégétauxfongiques, micro-organismes… il existe également des virus de virus). En tant qu'interactions durables, les maladies infectieuses font partie desboucles de rétroaction qui entretiennent la stabilité relative (équilibre dynamique) des écosystèmes, la plupart des pathogènes coévoluant avec leur hôte depuis des millions d'années. Leur mode de transmission est variable et dépend de leur réservoir(humain, animal, environnemental) et parfois de vecteurs (maladies vectorielles).
         Elles sont plus ou moins contagieuses. Par exemple, le tétanos est une toxi-infection causée par Clostridium tetani, une bactériequi se trouve dans la terre. Il n’y a pas de transmission interhumaine, l’infection se produit lorsque la bactérie entre dans l’organisme par une plaie souillée. Un vaccin existe contre cette affection et est obligatoire en France pour tous les enfants d’âge scolaire. Autre exemple, le paludisme est dû à un parasite, le Plasmodium falciparum (il existe d’autres Plasmodii), transmis d’homme à homme par l’intermédiaire d’un moustique, l’anophèle. Le réservoir du parasite est humain mais il n’y a pas de transmission interhumaine. Il n’existe à l'heure actuelle pas de vaccin. La tuberculose se transmet d’homme à homme par mécanisme aéroporté : le réservoir est humain et c’est une maladie contagieuse. Les infections sexuellement transmissibles (ou encore MST pour maladies sexuellement transmissibles) se transmettent à l’occasion de rapports sexuels.
            De nombreux microbes vivent normalement et nécessairement dans notre tube digestif et sur notre peau, et ne deviennent infectieux qu'à certaines occasions. Le contact avec les microbes est nécessaire à l'entretien et au bon fonctionnement dusystème immunitaire.




https://cours-soins-infirmiers.blogspot.com/search/label/maladies%20infectieuses
















infection à staphylocoque


Qu'est-ce qu'un staphylocoque ?

Un staphylocoque est une bactérie que l’on trouve sur la peau et les muqueuses, mais également dans l'environnement (l'eau, l'air, le sol) et parfois dans les aliments ou sur les objets. Nul besoin d'être malade pour être porteur de staphylocoques, puisqu'on en retrouve chez environ 30 % des personnes en bonne santé. Il existe une quarantaine de types de staphylocoques :
  • Le plus connu est le staphylocoque doré : c’est le germe le plus fréquemment impliqué dans les infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital) et la deuxième cause bactérienne d'intoxications alimentaires en France après les salmonelles.
  • Une autre catégorie de staphylocoque s'attaque à la peau et aux muqueuses : Staphylococcus epidermidis ou staphylocoque blanc. Naturellement présente chez la quasi-totalité des individus, cette bactérie devient pathogène en cas de déficit immunitaire ou d’implantation d’un matériel étranger (cathéter, prothèse, pacemaker…).
  • Staphylococcus saprophyticus est quant à lui responsables des cystites aigües chez les jeunes femmes, indemnes de toute maladie par ailleurs. Ce staphylocoque représente la seconde cause d’ infection urinaire après Escherichia coli.




Quels sont les symptômes ?

Les staphylocoques peuvent provoquer divers types de pathologies. Les symptômes divergent donc selon le site d’infection.
En cas d’infection cutanée type furoncle, folliculites ou impétigo, la peau est rouge, gonflée et très douloureuse. Des boutons gorgés de pus apparaissent au niveau de l’aine, des fesses ou des aisselles. En cas d’impétigo, une fois les vésicules gorgées de pus rompues, des petites croûtes couleur jaune miel se développent. L’impétigo peut provoquer des démangeaisons et des douleurs importantes.
À savoir ! Une folliculite est une infection au niveau de la racine d’un poil. Elle est à l’origine un bouton à la base du poil et d’une légère douleur
Lors d’une intoxication alimentaire, le patient souffre de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements, de crampe d’estomac et de diarrhée. Celles-ci sont dues à des aliments qui ont été en contact avec un staphylocoque produisant des toxines. Ces dernières sont retrouvées dans l’aliment qu’il soit cru ou cuit. Un traitement spécifique n’est pas nécessaire.
Dans les cas les plus graves, lorsque la bactérie est passée dans le sang pour y proliférer, on parle de septicémie (infection du sang). Cette dernière se traduit par une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires voire un choc anaphylactique potentiellement mortel.

Types d’infections à staphylocoques

La gamme des infections à Staphylococcus aureus s’étend des infections légères à des infections mettant en jeu le pronostic vital.
Infections à staphylocoque les plus fréquentes :
  • Infections cutanées, provoquant souvent des abcès

Certaines infections à staphylocoque se produisent plus facilement dans certaines conditions :
  • Infections de la circulation sanguine : lorsqu’un cathéter inséré dans une veine est resté en place pendant longtemps
  • Endocardite : chez les consommateurs de drogues illicites, chez les porteurs d’une valve cardiaque artificielle ou chez les porteurs de cathéter intraveineux infecté
  • Ostéomyélite : lorsque Staphylococcus aureus se propage jusqu’à un os suite à une infection de la circulation sanguine ou d’une infection d’un tissu mou adjacent, comme cela peut arriver dans les escarres ou les ulcérations du pied du diabétique
  • Infection pulmonaire (pneumonie) : lorsque les personnes sont atteintes d’une grippe (en particulier) ou d’une infection de la circulation sanguine, lorsqu’elles prennent des corticoïdes ou des médicaments qui inhibent le système immunitaire (immunosuppresseurs), ou lorsqu’elles sont hospitalisées parce qu’elles ont besoin d’être intubées ou d’être mises sous ventilation mécanique (pneumonie nosocomiale)

Quel est le traitement des staphylocoques ?

La prévention reste le meilleur moyen d'éviter les infections à staphylocoques. Car une fois contractées, ces maladies sont très difficiles à traiter, les antibiotiques se heurtant de plus en plus souvent à des résistances accrues des germes, ce qui entraîne leur inefficacité.
A l’hôpital, le personnel soignant doit avoir une hygiène irréprochable, avec des mesures diverses comme l'isolement des patients, le change et le nettoyage régulier du linge de toilette, des draps… Des pratiques qui doivent s’appliquer aussi en dehors des établissements de soins pour limiter les risques : veillez ainsi scrupuleusement à vous laver régulièrement les mains, à ne pas échanger certains objets (brosses à dents, rasoir, …), à avoir du linge de toilette propre, etc.











References: 
1 - https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/infections/infections-bact%C3%A9riennes-bact%C3%A9ries-gram-positives/infections-%C3%A0-staphylococcus-aureus
2 - https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/maladies-infectieuses/infections-staphylocoques/
4 - https://www.doctissimo.fr/sante/maladie-infectieuse/staphylocoque

Hépatites

Hépatites



Q: Qu’est-ce que l’hépatite? 

R: C’est une inflammation du foie. Cette maladie peut évoluer spontanément vers la guérison ou progresser vers la fibrose (cicatrisation), la cirrhose ou le cancer du foie. Les virus de l’hépatite sont la cause la plus courante dans le monde, mais d’autres infections, des substances toxiques (comme l’alcool ou certaines drogues) et des maladies auto-immunes peuvent aussi être à l’origine de cas d’hépatite.
Il existe cinq types de virus de l’hépatite (désignés par les lettres A, B, C, D et E), particulièrement inquiétants en raison de la morbidité et de la mortalité qu’ils occasionnent et des flambées épidémiques qu’ils peuvent entraîner. Les virus des types B et C, en particulier, entraînent une hépatite chronique chez des centaines de millions de personnes et sont la cause la plus courante de cirrhose et de cancer du foie.
Les hépatites A et E sont généralement causées par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. Les hépatites B, C et D surviennent généralement à la suite d’un contact parentéral avec des liquides biologiques infectés: transfusion de sang ou de produits sanguins contaminés, actes médicaux invasifs pratiqués avec du matériel contaminé et, pour l’hépatite B, transmission de la mère à l’enfant à la naissance ou d’un membre de la famille à un enfant, et aussi contact sexuel.
Parfois, l’infection aiguë n’entraîne que des symptômes limités ou passe inaperçue et d’autres fois, elle se manifeste par une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), des urines foncées, une asthénie, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales. 

Q: Quels sont les différents virus de l’hépatite? 

R: Les scientifiques ont identifié cinq virus, désignés par les lettres A, B, C, D et E, qui entraînent tous une hépatite mais présentent de grandes différences.
Le virus de l'hépatite A (VHA) est présent dans les selles des sujets infectés et se transmet le plus souvent lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, mais aussi dans le cadre de certaines pratiques sexuelles. Dans bien des cas, les manifestations de l’infection sont bénignes et le sujet guérit et acquiert une immunité. Mais l’infection peut aussi être grave voire engager le pronostic vital. Dans les régions du monde où l’assainissement n’est pas bon, la plupart des gens ont contracté ce virus. Il existe des vaccins sûrs et efficaces contre le VHA. 

Le virus de l’hépatite B (VHB) se transmet lors de l’exposition à du sang, du sperme et d’autres liquides biologiques Il peut se transmettre de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement ou d’un membre de la famille à un jeune enfant. Le virus peut aussi se transmettre à l’occasion d’une transfusion de sang ou de produits sanguins contaminés, d’injections pratiquées avec du matériel contaminé dans le cadre d’un acte médical ou de la consommation de drogues injectables. Le VHB représente aussi un risque pour les personnels de santé s’ils se piquent accidentellement avec une aiguille alors qu’ils soignent un patient infecté. Il existe un vaccin sûr et efficace contre le VHB. 

Le virus de l’hépatite C (VHC) se transmet principalement lors de l’exposition à du sang infecté (transfusion de sang ou de produits sanguins contaminés, injections pratiquées avec du matériel contaminé dans le cadre d’un acte médical et consommation de drogues injectables). La transmission sexuelle est également possible mais beaucoup plus rare. Il n’existe pas de vaccin contre le VHC.
L’infection par le virus de l’hépatite D (VHD) ne se produit que chez les sujets infectés par le VHB. La co-infection par le VHD et le VHB peut aggraver la maladie et assombrir le pronostic. Les vaccins sûrs et efficaces contre l’hépatite B protègent de l’infection à VHD. 

Comme le VHA, le virus de l’hépatite E (VHE) se transmet en général lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Il provoque couramment des flambées d’hépatite dans les pays en développement et on admet de plus en plus qu’il est une aussi une cause d’hépatite dans les pays développés. Des vaccins sûrs et efficaces contre l’infection par le VHE ont été mis au point mais ils ne sont pas couramment disponibles.





Symptômes

Les personnes infectées par les virus des hépatites A, B ou C n’ont pas toujours des symptômes.
Quand les personnes ont des symptômes, ceux-ci apparaissent dans un délai différent selon le type d’hépatite :
  • hépatite A : de 15 à 50 jours (en moyenne 28 jours) après l’infection par le virus;
  • hépatite B : de 1 à 6 mois (en moyenne de 2 à 3 mois) après l’infection par le virus;
  • hépatite C : de 2 semaines à 6 mois (en moyenne de 6 à 9 semaines) après l’infection par le virus.
Les symptômes des hépatites peuvent être les suivants :
  • fatigue;
  • perte d’appétit, nausées ou vomissements;
  • douleurs au ventre;
  • fièvre;
  • diarrhée;
  • peau et blanc des yeux jaunes (jaunisse);
  • selles pâles et urine foncée.

Les traitements médicaux de l’hépatite (A, B, C, toxique)

Lorsque l’infection persiste au-delà de 6 mois, cela signifie que l’organisme n’arrive pas à éliminer le virus. Il a alors besoin d’aide. Dans ce cas, plusieurs médicaments peuvent être utilisés.
L’interféron alpha et l’interféron à action prolongée. L’interféron est une substance naturellement produite par le corps humain; on sait qu’il entrave la reproduction d’un virus après l’infection. Il agit en augmentant l’activité immune du corps contre le virus de l’hépatite B. Ces médicaments doivent être administrés par injection tous les jours (interféron alpha) ou une fois par semaine (interféron à action prolongée), durant 4 mois.
Les antiviraux (telbivudine, entecavir, adéfovir, lamivudine) agissent directement contre le virus de l’hépatite B. Des études cliniques ont montré qu’ils pouvaient aider à contrôler l’évolution de la maladie en supprimant la reproduction du virus dans le foie de la plupart des patients traités. Ils se prennent par voie orale, une fois par jour. Ils sont habituellement bien tolérés.

Hépatite C

Les médicaments les plus connus visant à traiter cette affection sont l’interféron à action prolongée associé à la ribavirine. Ils permettent généralement d’éliminer le virus en 24 à 48 semaines, et ils sont efficaces dans 30 % à 50 % des cas, selon l’Organisation mondiale de la Santé4.

Hépatite toxique

Dans le cas des hépatites médicamenteuses, l’arrêt de la prise des médicaments en cause est une obligation : leur réintroduction peut être gravissime. On doit aussi éviter toute exposition au produit toxique en cause, s’il y a lieu. Habituellement, ces mesures permettent au malade de retrouver la santé en quelques semaines.

En cas d’aggravation

Dans les cas les plus graves et si cela est possible, on devra procéder à une ablation partielle ou à une transplantation du foie.



 Referencs:
1- https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hepatites-pm-traitements-medicaux-de-l-hepatite
2 - https://www.who.int/features/qa/76/fr/
3 -
4 -https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/itss/hepatites-a-b-et-c/

fièvre botonneuse meditérranèenne

Definition

La fièvre boutonneuse méditerranéenne est due à une bactérie, Rickettsia conorii qui est transmise par la morsure des tiques Rhipicephalus (tiques du chien). En France, le nombre de cas a nettement diminué depuis que la myxomatose a réduit l'effectif des lapins, réservoir naturel de Rickettsia conorii.

   Répartition géographique

Maladie présente sur le pourtour méditerranéen, en Afrique et, en Asie, de la Turquie à la Birmanie. En France on peut être contaminé au sud de la Loire entre avril et octobre, période d'activité des tiques.

  Contamination

L'infection est transmise à l'homme par la tique brune du chien ou Rhipicephalus sanguineus.
En France, le nombre de cas a nettement diminué depuis que la myxomatose a réduit l'effectif des lapins, hôtes de Rickettsia conorii.

  Symptômes

Après 6 à 7 jours d'incubation silencieuse l'infection génère un syndrome grippal brutal associant fièvre à 39°C, céphalées intenses et photophobie ainsi que des douleurs musculaires et articulaires.
L'éruption ou exanthème apparaît entre 2 et 4 jours au niveau du tronc et évolue par poussées vers les membres, d’abord maculeuse (plane) puis papuleuse (légèrement surélevée au toucher) avec parfois des pétéchies (hémorragies cutanées punctiformes). Elle s’accompagée d'injections conjonctivales.
Le point de morsure de la tique révèle généralement une tache noire (escarre d'inoculation) de 3 à 5 mm centrée sur un halo inflammatoire de 2 à 3 cm de diamètre, souvent accompagnée d’une adénopathie.
L'évolution est bénigne dans la plupart des cas mais des complications hépatiques ou neurologiques sont possibles.

  Diagnostic

Le diagnostic est affirmé par des techniques sérologiques, soit le classique test de Weill Felix (agglutination des protéines de bœuf), soit le test ELISA ou encore la méthode par immunofluorescence; soit par visualisation direct les rickettsies sur biopsie d'escarre d'inoculation.

  Traitement

Il repose sur un traitement antibiotique (tétracyclines, rifampicine, chloramphénicol, macrolides) pendant une à trois semaines.

lundi 7 novembre 2016

Les different position du malade (Fiche technique)


Les Différentes Positions du malade (Fiche technique)


Fiche technique N° 4 : Les Différentes Positions du malade (fiche technique)

  1. Définition :
Le changement de position est une technique de positionnement du corps d’un patient, compatible avec sa maladie, ou son handicap.
2.     Objectifs de soins :
  • Prévenir l’apparition, d’attitude vicieuse, de chutes.
  • Assurer le confort de la personne soignée et sa sécurité.
  • Prévenir les complications du décubitus (infection pulmonaire, stase veineuse, constipation, escarre…)
  • Rechercher une position antalgique.
  1. Matériels :                                                           
  • Oreillers
  • Traversin
  • Cerceau
  • Pied à serum
  • Sac de sable
  • Coussins.
  1. Techniques :
  • Prendre connaissance des indications et des contre indications médicales à la mobilisation.
  • Evaluer l’état du patient et identifier sa capacité à se retourner, à s’assoir, à se lever, à effectuer des changements de position.
  • Déterminer le nombre de personnes nécessaires à son installation
  • Se  laver les mains (lavage simple).
  • Rassembler le matériel nécessaire
  • Observer l’état cutané au niveau des zones à risque d’escarres afin de déceler une altération, ce qui entraine l’impossibilité de faire reposer le patient sur ces zones à risque.
  • Expliquer le soin au patient et le rassurer s’il à peur de chuter ou de ressentir des douleurs.
  • Solliciter sa participation selon sa capacité.
  • Observer les réactions du patient lors des efforts de mobilisation, l’encourager à exprimé toute sensation de douleur, d’essoufflements, coordonner les mouvements avec ceux de l’aide.
  • Vérifier qu’aucune surface du corps ne touche une partie dure du lit (bout du lit ou barrières).
  •  Eviter les plis des draps.                                                                            
  • Vérifier si les accessoires de soins annexes sont positionnés correctement.
  • Effectuer un lavage simple des mains
  • Noter dans le dossier de soin l’heure et la position effectuée
  • Noter l’état de la peau, les incidents survenus lors de l’installation, les réactions du patient.
  1. Les différentes positions :
a.     Décubitus Dorsal :
A éviter chez l’insuffisant respiratoire et le cardiaque, le patient dans le coma, ou chez un patient au réflex de déglutition aboli.
Installation :                                                                                                        
  • Mettre le lit totalement à plat
  • Allonger le patient sur le dos et placer la tête sur un oreiller plat
  • Mettre un oreiller sous les jambes, talons dans le vide.
  • Disposer un oreiller ou un traversin à la plante des pieds pour les maintenir à 90° afin d’éviter des complications telle que le pied équin et varus (tourné en dedans).
  • Installer les barrières de lit afin d’éviter une chute chez le patient ayant des troubles de la conscience.
  • coussins au niveau des bras et mains (droite et gauche)
  • mettre un oreiller entre les jambes pour éviter un appui ou un frottement au niveau des genoux.
  • Attention la sonde urinaire ne doit pas être mise sous la cuisse !
  • Placer un coussinet ou une serviette roulet sous la hanche entre le grand trochanter et la surface du matelas (pour éviter la rotation externe de la hanche)
b.    Décubitus semi latéral droite ou gauche :
Installation :
·        Le décubitus latéral strict est déconseillé, préférer une position semi latéral oblique
  • Mettre le lit totalement à plat
·        Coucher le malade sur le coté, mettre un oreiller plat sous la tête
·        Placer un oreiller ou un traversin derrière le dos et devant le thorax pour obtenir un bon maintien de la position
  • positionner le membre inférieur situé dessous en légère flexion, le membre inférieur situé dessus en Flexion et reposant sur un oreiller (pour éviter un appui et/ou frottement au niveau des genoux).
  • placer éventuellement un coussin "anti-escarres" supplémentaire sous les talons et malléoles.
·        replier le bras et placer la main au même niveau que le coude en plaçant un Oreiller sous le bras pour éviter que le poids du bras ne tire sur les ligaments de l’omoplate et comprime le thorax, entrainant une gène respiratoire. 
·        Prévention particulière chez la femme enceinte : à partir de 6 mois conseiller de préférence le décubitus latéral gauche pour éviter une compression de la veine cave inferieure par le bébé.
·        Chez le patient hémiplégique : le placer uniquement sur le côté non atteint, alterner entre position latérale, dorsale ou assise.
c.     Décubitus ventral :
C’est une position peu utiliser mais utile en présence d’escarre fessière, pour lever la pression sur cette zone.
À ne pas utiliser chez l’insuffisant respiratoire et cardiaque, la personne âgée, la plupart des patients ayant subi des interventions chirurgicales en orthopédie.
Installation :
·       Allonger le malade sur le ventre et placer la tête sur le côté droit ou gauche, sans oreiller ou un oreiller plat pour ne pas augmenter l’hyper extension de la colonne vertébrale.
·       Positionner un bras en abduction avec rotation externe, coude protégé par un coussin.
·       Placer un coussin sous le thorax et un autre au dessus des hanches.
·       Garder l’autre bras allongé, main en supination.
·       Placer un coussin sous les genoux, et un traversin sous les jambes au niveau des chevilles.
d.    Position demi assise et assise au lit :
Ces positions sont réservées en particulier au patient insuffisant respiratoire, ou cardiaque, au patient porteur de drain pleural.
À éviter chez les patients ayant une fracture du rachis, le patient inconscient (le bascule de la tête en avant entraine une gène respiratoire, en arrière entraine une obstruction du pharynx par la chute de la langue).


Installation :                                                                                                      
  • Eviter de maintenir le malade en position assise à 90 ° plus de 30 minutes (augmentation des risques d’escarre par augmentation de la pression au niveau du sacrum et du coccyx, et par frottement et cisaillement si le malade glisse.
  • Relever la tête du lit (en fonction des possibilités du patient).
  • Disposer un oreiller plat derrière la tête et surélever la tête du lit.
  • Si le lit ne se relève pas : utiliser des oreillers et des coussins dans le dos, et les positionnés de façon à éviter que la tête bascule en arrière.
  • 2 petits oreillers des deux côtés droit et gauche sous les bras, afin d’éviter les chutes latérales.
  • Placer un oreiller sous les jambes, talon dans le vide.            
  • Disposer un traversin à la plante des pieds pour éviter le risque d’équin du pied et de glissement du patient vers le bat du lit.
  • placer un oreiller ou un coussin entre les jambes pour éviter un appui et un frottement au niveau des genoux.
  • Mettre les barrières de sécurité avant de quitter la chambre si le patient présente des risques de chutes.
e.     Position de Trendelenburg (déclive) :
Position utilisée pour favoriser le retour veineux à partir des membres inferieurs vers les organes du corps, en cas de malaise, d’hémorragie ou d’hypotension.
Installation :                                                                                    
·       Pieds du lit surélevé à 10 ou 20 cm du sol
·       Malade en décubitus dorsal
·       Oreiller pour maintenir la tête en bonne position et combler la courbure cervicale.
·       Traversin à la tête du lit, afin d'empêcher le malade de glisser.
f.      Position de Trendelenburg Inversée (Proclive) :
Une personne est en position proclive lorsque, allongée sur une table inclinable, ses membres inférieurs sont plus bas que sa tête.
 Cette position facilite le déplacement de liquide physiologique ou de pus, en particulier dans la cavité abdominale, Certaines interventions chirurgicales ne peuvent s'effectuer que dans cette position.
g.    Position assise :
Elle permet d’améliorer le contact avec l’environnement, optimise l’autonomie du patient.
Installation :
Sur un fauteuil :                                                                                               
·       Installer le fauteuil à coté du lit, du coté sain et bloquer les roues du lit.
·       mettre un coussin anti-escarre avant d’asseoir le patient si celui-ci est un patient à risque.
·       Faire pivoter le patient et le faire assoir au bord du lit, puis l’aider à se lever et l’installer au fauteuil ou le porter avec une aide.
·       Le patient est assis au fond du siège.
·       Placer un coussin au niveau des cervicales et des lombaires, pour respecter la courbure naturelles de la colonne vertébrale.
·       Les pieds sont à plats sur le sol réglés de façon à ce que l’angle entre les hanches et les genoux fasse 90° et qu’il n’y ait aucune compression au niveau des cuisses.
·       Eviter les pieds dans le vide, pour limiter le glissement du patient en avant.
·       Si le patient est paralysé d’un côté, mettre des coussins du côté paralysé afin d’éviter les chutes latérales.
·       Positionner le bras paralysé dans le champ de vision du patient pour prévenir tout risque d’exclusion du membre atteint.
Sur un Fauteuil roulant :
·       Le patient est assis au fond du siège.
  • Mettre une ceinture de sécurité afin d’aider au positionnement ou en cas de risque de chute.
  • Placer les pieds sur les cales pieds (bien réglés).
H.     Position de Fowler :
 Elle est indiquée chez les personnes en détresse cardiaux- respiratoire.
NB : elle est réalisable avec un lit amovible à plusieurs positions.
Installation :
·       Tête du lit élevée à 45°
·       Placer un oreiller au niveau de la tête et l’épaule
·       Placer les coussins sous les bras droit et gauche
·       Genoux légèrement fléchis au moyens de coussins ou en élevant le pied du lit.
































References: 
1 - https://infirmieresansfrontieres.skyrock.com/2185912553-DIFFERENTES-POSITIONS-DU-MALADE-DANS-UN-LIT.html
2 - http://infirmiers-fr.blogspot.com/2019/01/les-differentes-positions-du-malade.html

Position du malade ptt :

Les different position du malade




  1. Définition :
Le changement de position est une technique de positionnement du corps d’un patient, compatible avec sa maladie, ou son handicap.
2.     Objectifs de soins :
  • Prévenir l’apparition, d’attitude vicieuse, de chutes.
  • Assurer le confort de la personne soignée et sa sécurité.
  • Prévenir les complications du décubitus (infection pulmonaire, stase veineuse, constipation, escarre…)
  • Rechercher une position antalgique.
  1. Matériels :                                                           
  • Oreillers
  • Traversin
  • Cerceau
  • Pied à serum
  • Sac de sable
  • Coussins.
  1. Techniques :
  • Prendre connaissance des indications et des contre indications médicales à la mobilisation.
  • Evaluer l’état du patient et identifier sa capacité à se retourner, à s’assoir, à se lever, à effectuer des changements de position.
  • Déterminer le nombre de personnes nécessaires à son installation
  • Se  laver les mains (lavage simple).
  • Rassembler le matériel nécessaire
  • Observer l’état cutané au niveau des zones à risque d’escarres afin de déceler une altération, ce qui entraine l’impossibilité de faire reposer le patient sur ces zones à risque.
  • Expliquer le soin au patient et le rassurer s’il à peur de chuter ou de ressentir des douleurs.
  • Solliciter sa participation selon sa capacité.
  • Observer les réactions du patient lors des efforts de mobilisation, l’encourager à exprimé toute sensation de douleur, d’essoufflements, coordonner les mouvements avec ceux de l’aide.
  • Vérifier qu’aucune surface du corps ne touche une partie dure du lit (bout du lit ou barrières).
  •  Eviter les plis des draps.                                                                            
  • Vérifier si les accessoires de soins annexes sont positionnés correctement.
  • Effectuer un lavage simple des mains
  • Noter dans le dossier de soin l’heure et la position effectuée
  • Noter l’état de la peau, les incidents survenus lors de l’installation, les réactions du patient.
  1. Les différentes positions :
a.     Décubitus Dorsal :
A éviter chez l’insuffisant respiratoire et le cardiaque, le patient dans le coma, ou chez un patient au réflex de déglutition aboli.
Installation :                                                                                                        
  • Mettre le lit totalement à plat
  • Allonger le patient sur le dos et placer la tête sur un oreiller plat
  • Mettre un oreiller sous les jambes, talons dans le vide.
  • Disposer un oreiller ou un traversin à la plante des pieds pour les maintenir à 90° afin d’éviter des complications telle que le pied équin et varus (tourné en dedans).
  • Installer les barrières de lit afin d’éviter une chute chez le patient ayant des troubles de la conscience.
  • coussins au niveau des bras et mains (droite et gauche)
  • mettre un oreiller entre les jambes pour éviter un appui ou un frottement au niveau des genoux.
  • Attention la sonde urinaire ne doit pas être mise sous la cuisse !
  • Placer un coussinet ou une serviette roulet sous la hanche entre le grand trochanter et la surface du matelas (pour éviter la rotation externe de la hanche)
b.    Décubitus semi latéral droite ou gauche :
Installation :
·        Le décubitus latéral strict est déconseillé, préférer une position semi latéral oblique
  • Mettre le lit totalement à plat
·        Coucher le malade sur le coté, mettre un oreiller plat sous la tête
·        Placer un oreiller ou un traversin derrière le dos et devant le thorax pour obtenir un bon maintien de la position
  • positionner le membre inférieur situé dessous en légère flexion, le membre inférieur situé dessus en Flexion et reposant sur un oreiller (pour éviter un appui et/ou frottement au niveau des genoux).
  • placer éventuellement un coussin "anti-escarres" supplémentaire sous les talons et malléoles.
·        replier le bras et placer la main au même niveau que le coude en plaçant un Oreiller sous le bras pour éviter que le poids du bras ne tire sur les ligaments de l’omoplate et comprime le thorax, entrainant une gène respiratoire. 
·        Prévention particulière chez la femme enceinte : à partir de 6 mois conseiller de préférence le décubitus latéral gauche pour éviter une compression de la veine cave inferieure par le bébé.
·        Chez le patient hémiplégique : le placer uniquement sur le côté non atteint, alterner entre position latérale, dorsale ou assise.
c.     Décubitus ventral :
C’est une position peu utiliser mais utile en présence d’escarre fessière, pour lever la pression sur cette zone.
À ne pas utiliser chez l’insuffisant respiratoire et cardiaque, la personne âgée, la plupart des patients ayant subi des interventions chirurgicales en orthopédie.
Installation :
·       Allonger le malade sur le ventre et placer la tête sur le côté droit ou gauche, sans oreiller ou un oreiller plat pour ne pas augmenter l’hyper extension de la colonne vertébrale.
·       Positionner un bras en abduction avec rotation externe, coude protégé par un coussin.
·       Placer un coussin sous le thorax et un autre au dessus des hanches.
·       Garder l’autre bras allongé, main en supination.
·       Placer un coussin sous les genoux, et un traversin sous les jambes au niveau des chevilles.
d.    Position demi assise et assise au lit :
Ces positions sont réservées en particulier au patient insuffisant respiratoire, ou cardiaque, au patient porteur de drain pleural.
À éviter chez les patients ayant une fracture du rachis, le patient inconscient (le bascule de la tête en avant entraine une gène respiratoire, en arrière entraine une obstruction du pharynx par la chute de la langue).
Installation :                                                                                                      



  • Eviter de maintenir le malade en position assise à 90 ° plus de 30 minutes (augmentation des risques d’escarre par augmentation de la pression au niveau du sacrum et du coccyx, et par frottement et cisaillement si le malade glisse.
  • Relever la tête du lit (en fonction des possibilités du patient).
  • Disposer un oreiller plat derrière la tête et surélever la tête du lit.
  • Si le lit ne se relève pas : utiliser des oreillers et des coussins dans le dos, et les positionnés de façon à éviter que la tête bascule en arrière.
  • 2 petits oreillers des deux côtés droit et gauche sous les bras, afin d’éviter les chutes latérales.
  • Placer un oreiller sous les jambes, talon dans le vide.            
  • Disposer un traversin à la plante des pieds pour éviter le risque d’équin du pied et de glissement du patient vers le bat du lit.
  • placer un oreiller ou un coussin entre les jambes pour éviter un appui et un frottement au niveau des genoux.
  • Mettre les barrières de sécurité avant de quitter la chambre si le patient présente des risques de chutes.
  •  
e.     Position de Trendelenburg (déclive) :
Position utilisée pour favoriser le retour veineux à partir des membres inferieurs vers les organes du corps, en cas de malaise, d’hémorragie ou d’hypotension.
Installation :                                                                                    
·       Pieds du lit surélevé à 10 ou 20 cm du sol
·       Malade en décubitus dorsal
·       Oreiller pour maintenir la tête en bonne position et combler la courbure cervicale.
·       Traversin à la tête du lit, afin d'empêcher le malade de glisser.
f.      Position de Trendelenburg Inversée (Proclive) :
Une personne est en position proclive lorsque, allongée sur une table inclinable, ses membres inférieurs sont plus bas que sa tête.
 Cette position facilite le déplacement de liquide physiologique ou de pus, en particulier dans la cavité abdominale, Certaines interventions chirurgicales ne peuvent s'effectuer que dans cette position.
g.    Position assise :
Elle permet d’améliorer le contact avec l’environnement, optimise l’autonomie du patient.
Installation :
Sur un fauteuil :                                                                                               
·       Installer le fauteuil à coté du lit, du coté sain et bloquer les roues du lit.
·       mettre un coussin anti-escarre avant d’asseoir le patient si celui-ci est un patient à risque.
·       Faire pivoter le patient et le faire assoir au bord du lit, puis l’aider à se lever et l’installer au fauteuil ou le porter avec une aide.
·       Le patient est assis au fond du siège.
·       Placer un coussin au niveau des cervicales et des lombaires, pour respecter la courbure naturelles de la colonne vertébrale.
·       Les pieds sont à plats sur le sol réglés de façon à ce que l’angle entre les hanches et les genoux fasse 90° et qu’il n’y ait aucune compression au niveau des cuisses.
·       Eviter les pieds dans le vide, pour limiter le glissement du patient en avant.
·       Si le patient est paralysé d’un côté, mettre des coussins du côté paralysé afin d’éviter les chutes latérales.
·       Positionner le bras paralysé dans le champ de vision du patient pour prévenir tout risque d’exclusion du membre atteint.