mercredi 1 février 2017

Entorse et luxation de la rotule:

Entorse et luxation de la rotule: 

Définition

Entorse et luxation de la rotule
L’entorse de la rotule s’avère être très douloureuse. La cause peut être soit congénitale (mauvaise position), soit accidentelle. La rotule sort alors du rail, généralement vers l’extérieur du genou.

On constate ce type de luxation plutôt chez les femmes ; chez les hommes, la première luxation liée à des causes congénitales survient avant 20 ans.

Il arrive fréquemment que la rotule se remette d’elle-même (réduction spontanée). Les problèmes ne sont cependant pas résolus. Comme toute luxation génère des dommages sur les ligaments, les os et les cartilages, d’autres traitements s’avèreront nécessaires par la suite.

Le type le plus courant de luxation de la rotule, généralement accidentel, est appelé luxation traumatique de la rotule ; les luxations postérieures sont des luxations récidivantes ou chroniques.
Causes
Facteurs favorables à l’apparition d’une luxation :
rotule congénitale, instable et immobile (dysplasie patellaire)
mauvaises positions des jambes, exemple : jambes en X
anomalie de positionnement du tendon rotulien
faiblesse générale du tissu conjonctif ou appareil ligamentaire relâché
déséquilibre de la musculature externe et interne avant de la cuisse
position haute de la rotule : accidentelle ou congénitale
torsion du genou, glissement lors d'une pratique de sport impliquant les jambes (ski, football etc.)
Troubles (symptômes)
Douleur soudaine et intense dans le genou, le sujet a l’impression que sa rotule glisse et que le genou s’affaisse et devient instable. On peut voir si la rotule – en général sur le côté externe – ressort de la ligne de la jambe. Le sujet ne peut alors plus se tenir en position debout.

La rotule revient alors généralement d’elle-même, elle retourne en position initiale. Mais cela ne signifie pas que tout va bien.

Au cours de la luxation, la rotule peut venir déchirer l’appareil ligamentaire et l’appareil de soutien internes et entraîner des conséquences sur la rotule ou le fémur.

Les conséquences : fortes douleurs à la pression, gonflement de l’articulation du genou (épanchement de synovie).
Examens (diagnostic)
On voit tout de suite si la rotule n’est plus en bonne position.

Autres indices importants : le genou se plie soudainement et devient douloureux à la marche ; une hémarthrose apparaît.

Autres processus de diagnostique
les radiographies mettent en évidence les causes de la luxation ainsi que les dommages osseux éventuels. Les radiographies de la rotule en flexion croissante permettent de savoir si le cartilage est endommagé (chondropathie).
une arthroscopie du genou sous anesthésie permet d'enlever les os ou fragments de cartilage éclatés et de traiter en partie les cartilages endommagés.
IRM : examen du cartilage, des atteintes éventuelles de celui-ci et examen de la partie molle de l’articulation du genou
Options thérapeutiques
Même si la rotule retourne d’elle-même à la bonne position (autoréduction), l’importance du traitement à mettre en place est primordiale. Chaque entorse de la rotule affecte le cartilage de la rotule et crée des lésions osseuses. Les blessures de l’appareil ligamentaire interne du genou présentent un risque supplémentaire.

Environ la moitié des luxations de la rotule est à l’origine de l'apparition d'autres luxations, lorsque la première n’a pas été traitée correctement. De plus, le risque d'endommager le cartilage (chondropathie) augmente avec chaque luxation.

Le traitement à venir empêcher ces douleurs et éviter l’arthrose de la rotule à long terme.

Mesures non chirurgicales envisagées après une première luxation:
réduction immédiate de la rotule
mesures physiques et renforcement de la musculature de la cuisse
port d’un bandage spécial, qui maintient la rotule en place
éventuellement, plâtre de la cuisse

En présence des facteurs suivants le genou doit être traité chirurgicalement :
luxations répétées
éclatement des os ou du cartilage
arrachement de l’appareil capsulo-ligamentaire interne de la rotule
Traitements
En principe, il existe deux interventions principales : le traitement des parties molles (resserrement, suture des ligaments) ainsi que des corrections sur l'os. L’objectif commun à toutes ces méthodes reste le maintien de la rotule dans le rail, à l’extrémité inférieure du fémur.

Traitement post-opératoire
Le traitement post-opératoire doit être adapté à l’opération.

Les mesures de renforcement musculaire de la cuisse (muscles frontaux internes de la cuisse) ainsi que l'extension de la musculature arrière sont ici importantes.
Complications possibles
Il arrive fréquemment que les luxations de l’articulation du genou soient traitées trop tard.

Les patients jeunes se décident souvent pour une intervention chirurgicale seulement après un nombre répété de luxations. Un traitement pris dans les temps est souvent bénéfique ainsi, il permet d’obtenir un taux de réussite de 80%, sans souffrance avec une articulation du genou stable et solide.

Sans traitement ou avec un traitement réalisé trop tard, le taux de réussite est inférieur à 20% et le risque d’arthrose, d’atteintes chroniques et étendues du cartilage (chondropathies) augmente.

Une méthode de training prophylactique de renforcement de la musculature de la cuisse, est recommandée


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